Dominique Einhorn s’invite au Conseil communautaire Sarlat-Périgord noir

Loin des yeux, loin du cœur, assure le proverbe. Pourtant, Dominique Einhorn, éphémère président du CAS Rugby ne semble pas avoir oublié Jean-Jacques de Peretti, le maire de Sarlat (Dordogne) et président de la Communauté de communes Sarlat-Périgord noir. La preuve, vendredi 5, sur ses réseaux sociaux, celui qui a fait fortune dans la tech aux États-Unis a divulgué un point important de l…

Loin des yeux, loin du cœur, assure le proverbe. Pourtant, Dominique Einhorn, éphémère président du CAS Rugby ne semble pas avoir oublié Jean-Jacques de Peretti, le maire de Sarlat (Dordogne) et président de la Communauté de communes Sarlat-Périgord noir. La preuve, vendredi 5, sur ses réseaux sociaux, celui qui a fait fortune dans la tech aux États-Unis a divulgué un point important de l’ordre du jour. Celui où Jean-Jacques de Peretti, demande, en sa qualité de président de l’intercommunalité, la protection fonctionnelle à l’assemblée communautaire à la suite d’une plainte déposée par Dominique Einhorn.

Un vote passé sans lui et obtenu à l’unanimité. Mais une question mérite d’être posée, les conseillers communautaires ainsi que l’ensemble des conseillers municipaux de l’intercommunalité reçoivent-ils l’ordre du jour quelques jours avant le conseil ? Donc, on peut supposer que l’un d’entre eux a fait fuiter la délibération à Einhorn, avant la séance. « Il n’y aura pas de discussion sur le fond, prévient Benoît Secrestat, premier vice-président et promu président pour ce vote. Je tiens seulement à rappeler que la protection fonctionnelle est de droit, puisque Jean-Jacques de Peretti a été attaqué en justice en tant que président de l’intercommunalité. »

Mobilité en milieu rural

À part cette dernière délibération, digne du scénario d’une série Netflix, il a été question de choses importantes pour les habitants du Sarladais. On pense, par exemple, à la mise en place, dès l’automne, d’un partenariat entre la Communauté de communes et l’association Atchoum, qui promeut la mobilité en milieu rural, par le biais de covoiturages par exemple. « C’est une solution de mobilité pour l’ensemble de nos concitoyens, assure Fabienne Lagoubie, première adjointe à Sarlat. Mais, au-delà du covoiturage, il va exister des chauffeurs solidaires. Ils sont investis d’une mission sur le territoire. »

« Jean-Jacques de Peretti a été attaqué en justice en tant que président de l’intercommunalité »

Pour faire simple, le service fonctionne un peu comme Uber, à la différence que les chauffeurs ne se contenteront pas de convoyer des personnes. « Nous avons passé une convention avec l’association sur l’ensemble des six communautés de communes, poursuit Fabienne Lagoubie. Cette convention sera signée mi-septembre pour trois ans. »

Autre point mobilité abordé, l’avancement et l’entretien de la véloroute voie verte V91 qui, pour le moment, relie Cazoulès à Sarlat. « Et, bientôt, Sarlat à Saint-Vincent-de-Cosse », assure l’élue sarladaise. Un outil de mobilité dont le coût d’entretien va passer à 2,50 € par habitant. Une augmentation « logique, selon François Coq, élu EELV à Sarlat. Cela fait des années qu’elle n’a pas été indexée sur l’inflation. »

Une date pour la médiathèque

Autre volet, à travers le centre intercommunal d’action sociale (Cias), qui a présenté son bilan, notamment concernant l’aire des gens du voyage. Une situation qui va devoir « changer », selon les élus. « Il faut que ce soit un autre organisme que le Cias qui prenne ça en charge », reconnaît le président Peretti.

Enfin, bonne nouvelle, l’ouverture de la médiathèque de Sarlat, souvent repoussée, est prévue pour le 30 novembre. En attendant, pour des raisons logistiques, la bibliothèque de la Traverse fermera le 3 août.

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