Dominique Lachenal, candidate du Nouveau Front populaire sur la 4e circonscription de la Haute-Savoie
Dominique Lachenal, candidate PS du Nouveau Front populaire sur la quatrième circonscription de la Haute-Savoie, était l’invitée de France Bleu Pays de Savoie ce matin.
J-3 avant le premier tour des législatives. Dans la quatrième circonscription de la Haute-Savoie, c’est Dominique Lachenal qui est candidate du Nouveau Front populaire. Elle était l’invitée de France Bleu Pays de Savoie ce jeudi 27 juin.
France Bleu Pays de Savoie : Cela fait plus de 20 ans que vous êtes au Parti socialiste et vous voilà main dans la main avec notamment La France insoumise. Comment se passe cette union ?
Dominique Lachenal : Ça se passe très bien. C’est devenu une vraie alliance. Vous citez La France insoumise, mais il y aussi le Parti communiste et les Verts. Et il ne faut pas oublier non plus le soutien de l’ensemble des associations investies dans l’action sociale et solidaire et celui des syndicats. On est tous dans le même bateau, tous pour lutter, faire barrage au Rassemblement national. Et je vous assure que l’ensemble des militants, des gens de terrain, de tous ceux qui s’investissent, on est main dans la main.
Annemasse était jusque-là connu pour être une terre de gauche. Pour la première fois lors des Européennes, le RN est arrivé en tête avec plus de 24 % juste devant la France insoumise. Comment analysez-vous ce vote ?
Il dit qu’il y a beaucoup de colère dans la population. Je vous rappelle quand même que ce sont des élections européennes. Mais sur le terrain, il y a toujours cette mention de colère et de réticence à avoir le Rassemblement national passer. Ça nous rassure quelque part. Ce qui est important, c’est d’aller au-devant des gens, d’écouter leurs problématiques… Grâce au programme du Nouveau Front populaire, on va trouver des solutions pragmatiques, concrètes, financées, qui vont nous permettre de redescendre sur le terrain et de donner de l’espoir aux gens.
Sur la quatrième circonscription de la Haute-Savoie, c’est une circonscription où les inégalités entre ceux qui ont un salaire en euros et ceux qui travaillent à Genève sont de plus en plus grandes. Vous proposez quoi pour gérer ce déséquilibre ?
C’est vrai que c’est un territoire de contrastes. On a à la fois les plus grandes inégalités, les plus grandes précarités, avec des difficultés pour les gens de payer leur loyer, de faire face à leurs charges, de faire face parfois même à la capacité de manger. Il y a des actions qui existent sur le territoire. Mais vous avez aussi beaucoup d’opportunités, du plein-emploi, des opportunités de travail en Suisse… Donc c’est un territoire de contrastes. Grâce au travail qui est fait depuis longtemps sur cette circonscription, notamment dans l’agglomération annemassienne, on a énormément de résultats sur l’accompagnement des personnes. Mais il faut passer à un autre cap et il faut absolument que grâce à ce qu’on va pouvoir faire à l’Assemblée nationale, on va pouvoir travailler sur le pouvoir d’achat des gens, la réduction des charges et puis surtout donner l’espoir sur du parcours résidentiel, du logement social et la remise en place de services publics. Voilà, ce sont des éléments de ce type-là qui sont extrêmement importants.
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