Dominique Voynet dénonce « une forme d’intimidation », suite à la polémique autour de sa nomination dans cette instance

Dominique Voynet a été nommée par la présidente de l’Assemblée nationale au Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN), ce qui a suscité jeudi la colère de plusieurs députés.


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Dominique Voynet, députée écologiste et ancienne candidate à l'élection présidentielle. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Dominique Voynet, députée écologiste et ancienne candidate à l’élection présidentielle. (LUDOVIC MARIN / AFP)

La députée écologiste et ancienne candidate à l’élection présidentielle, Dominique Voynet, opposante de longue date au nucléaire, dénonce jeudi 20 mars auprès de France Inter « une forme d’intimidation », alors que sa nomination au Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) a suscité la colère des anciens députés responsables de la Commission d’enquête sur la souveraineté énergétique.

Antoine Armand, ex-ministre de l’Economie du gouvernement Barnier et rapporteur de cette commission, et Raphaël Schellenberger, son ex-président, ont écrit mercredi à la présidente de l’Assemblée nationale pour protester contre cette nomination, annoncée au Journal officiel.

« J’interprète cette démarche comme une forme d’intimidation à mon égard », réagit Dominique Voynet, jeudi, sur France Inter. « C’est comme si on avait uniquement le droit de défendre des positions quand elles sont favorables à l’espèce de consensus pro-nucléaire ambiant ». La députée écologiste dénonce le fait de « devoir se justifier si on ne partage pas l’enthousiasme ambiant » sur le nucléaire.

« Je le vois vraiment comme ça, comme une façon de discréditer la personne qui s’exprime, pour ne pas avoir à entendre ses objections, ses arguments », poursuit-elle, appelant « tout simplement au respect qui est dû à tous les élus de la Nation ». « Je veux que mes arguments soient entendus, et je constate qu’il y a des lieux où c’est le cas, comme au Haut Comité où toutes les opinions sont entendues avec respect », ajoute Dominique Voynet. « J’ai une culture scientifique, je siège à l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, je crois que je n’y raconte pas de sottise, et donc je demande tout simplement le respect », conclut-elle.


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