Inéligible avec exécution provisoire, Sylvia Henry ne pourra participer à la prochaine élection à la mairie de Gosier. Lors du délibéré dans l’affaire du jet de bouteille, la durée de sa peine complémentaire n’a pas été comprise par les parties. La procureure a dû introduire une nouvelle requête.
Le 3 avril dernier, le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre rendait sa décision dans l’affaire dite du lancer de la bouteille d’eau. Outre 8 mois de prison avec sursis, 1 500 euros d’amende et 1 000 euros au titre des dommages et intérêts, Sylvia Henry était également condamnée à une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire. Reste à savoir quelle durée.
Certains dans la salle d’audience affirmaient avoir entendu 3 ans. Freddy Brillon, l’avocat de l’une des parties civiles ira même jusqu’à écrire dans un communiqué que la durée de cette peine complémentaire était de 5 ans. Absente de l’audience, Caroline Calbo, la procureure de la République n’était pas en mesure de confirmer.
Et pour cause, tout le monde avait cru entendre quelque chose qui n’avait, en réalité, jamais été prononcé. Caroline Calbo vient donc de déposer une requête en difficulté d’exécution. Requête qui sera examinée le 22 avril prochain à 13h30 par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre.
À charge pour les magistrats du siège de fixer à 5 ans la durée de la privation des droits civils de Sylvia Henry et de nommer également un expert qui sera chargé d’examiner le préjudice subi par Nanouchka Louis, la victime du fameux lancer de bouteille.
Pour autant, Sylvia Henry ne participera pas au prochain conseil municipal prévu le 15 avril au cours duquel sera élu la ou le nouveau maire du Gosier. Jean-François Moniotte, sous-préfet de Pointe-à-Pitre, confirme que la peine d’inéligibilité lui a bien été notifiée le 7 avril dernier par des policiers qui se sont rendus à son domicile.
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