Éducation, eau, santé, vie chère, un rassemblement intersyndical dénonce les problèmes qui empoisonnent le quotidien des Guadeloupéens

« Ansam ansam an nou sanblé » c’est le slogan de l’appel à la mobilisation générale lancé par une quinzaine de syndicats pour ce samedi 29 mars. Une offensive qui concerne l’ensemble des problématiques autour de la situation générale de l’archipel. Éducation, santé, eau, services publics, vie chère et retraites sont au cœur de cet appel lancé pour défendre les droits et l’avenir des travailleurs de Guadeloupe.

Le rendez-vous des organisations syndicales et associations était fixé à 8h30 ce samedi 29 mars 2025 au Palais de la mutualité à Pointe-à-Pitre. Le mot d’ordre de la manifestation était clair, dénoncer les problèmes quotidiens auxquels sont confrontés les Guadeloupéens dans tous les domaines : éducation, santé, emploi, vie chère, services publics, retraites et eau bien sûr. Pour Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG, l’un des signataires de l’appel, il était essentiel d’être là pour soutenir la population. Et parmi les thèmes évoqués, la violence, avec notamment le meurtre du pilote de scooter et la multiplication des armes en Guadeloupe est à dénoncer.

Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG



©Patrice Gonfier et Rémi Defrance – Guadeloupe la 1ère

Parmi les manifestants ce sont les militants qui ont véritablement répondu présent à l’appel des organisations syndicales, plus que la population elle-même. Mais « ce n’est qu’un début » selon Elie Domota, porte-parole du LKP. Dans les prochaines semaines, une plateforme de revendications va être établie ainsi qu’un appel à la grève général, dans le but d’ouvrir des négociations sur les différents thèmes. 

Elie Domota, porte parole du LKP



©Patrice Gonfier et Rémi Defrance – Guadeloupe la 1ère

Prise de conscience par la population de la réalité de la société guadeloupéenne, c’est le vœu des organisations syndicales présentes dans la rue ce matin. La prise de conscience de la population existe bel et bien. Mais de là à se mobiliser pour ouvrir des négociations, c’est une autre histoire.


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