Emmanuel Macron promet « la plus grande clarté » dans les consignes de vote au second tour

Alors que la campagne du premier tour des législatives anticipées s’achève vendredi 28 juin à minuit, Emmanuel Macron promet « la plus grande clarté » dans les consignes de vote en cas de duel entre le Rassemblement national et la gauche. L’extrême droite est donnée grande favorite dans les sondages mais tout dépendra des reports de voix de l’entre-deux-tours. « J’ai eu l’occasion de dire qu’à l’extrême gauche des gens avaient tenu des propos sur l’antisémitisme ou la violence, sur l’antiparlementarisme que je désapprouvais, qui sortaient de l’arc républicain, mais je ne fais pas une confusion générale », a relevé le chef de l’Etat, jeudi 27 juin, en marge d’un sommet européen à Bruxelles. Suivez notre direct.

La France insoumise contre-attaque. Le parti de Jean-Luc Mélenchon dénonce les propos de Gabriel Attal, tenus lors du débat jeudi 27 juin, qui a annoncé le lancement d’un simulateur à propos du programme du Nouveau Front populaire. « Ce simulateur est mensonger : il s’appuie sur des modes de calculs qui ne figurent pas dans le programme du Nouveau Front populaire et donne des résultats complètement incohérents pouvant induire en erreur les électrices et les électeurs », assure LFI dans un communiqué. « A quelques jours du scrutin, cette campagne de désinformation est tout simplement inacceptable », ajoute-t-il.  

Marine Le Pen « désavoue » Roger Chudeau. La leader du Rassemblement national a réagi aux propos de Roger Chudeau, député sortant RN du Loir-et-Cher, qui a estimé qu’un membre du gouvernement ne pouvait pas être binational, car cela posait un « problème de double loyauté ». « Je suis un peu estomaquée que notre collègue Chudeau (…) puisse exprimer un avis personnel totalement contraire au projet du Rassemblement national », a déclaré Marine Le Pen sur Europe 1, vendredi 28 juin. Jordan Bardella « ne laissera pas les choses en état », a-t-elle affirmé. 

Emmanuel Macron s’en prend au RN. Depuis Bruxelles, le chef de l’Etat a dénoncé dans la nuit de jeudi à vendredi à Bruxelles l’« arrogance » du Rassemblement national qui selon lui s’est « déjà réparti » tous les postes du gouvernement avant même les législatives. « Qui sont-ils pour expliquer ce que devrait être la Constitution ? », a-t-il insisté, en référence aux propos de Marine Le Pen, pour qui le président ne sera qu’un chef des armées « honorifique ». Il a égalemen critiqué les propos de Roger Chudeau. L’insoumis Eric Coquerel a salué la prise de position du chef de l’Etat contre le RN.  

Un dernier débat télévisé animé. Les représentants des trois blocs qui dominent les sondages se sont écharpés sur les questions de société, de pouvoir d’achat et de sécurité. Jordan Bardella se voit déjà à Matignon et a détaillé les contours de son futur gouvernement. Gabriel Attal a dénoncé « les propos racistes, antisémites ou homophobes » des candidats du RN aux législatives. Olivier Faure a justifié la promesse d’une hausse du smic à 1 600 euros. Voici les séquences les plus marquantes.


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