Emménagement – Habiter dans un éco-lieu, un mode de vie écologique | Particuliers | Agir pour la transition écologique
Quelques éco-lieux sont emblématiques. C’est le cas de l’éco hameau du Plessis (en Eure-et-Loir), plus grand écolieu de France qui regroupe 28 maisons, des bâtiments communs, un habitat groupé pour 24 personnes âgées et des aménagements en permaculture sur trois hectares et demi de terrain non bâti où vont pousser des cultures vivrières pour les habitants. Une vie collective s’y est installée et les habitants se retrouvent pour faire de nombreuses activités (jardin partagé ou lessive), s’échanger des savoir-faire avec le double effet de monter en compétence et de ressentir la joie de faire par soi-même.
Il reste que la taille des écolieux français pose encore question. La plupart d’entre eux ne regroupent en effet que quelques foyers (rarement plus d’une trentaine de personnes). Si quelques-uns, présents du reste dans cette étude (Écoravie, l’écohameau du Plessis ou le village Emmaüs Lescar-Pau) se transforment peu à peu en véritable quartier ou écovillage, la petite taille de la majorité des écolieux, présents sur le territoire français, interroge leur capacité à intégrer des centaines voire des milliers de citoyens. Ou tout simplement à imprimer une marque sur leur territoire et pouvoir interagir avec ses acteurs. Comme c’est le cas dans d’autres pays européens comme la Russie, le Royaume-Uni, l’Italie ou l’Allemagne.
Pour découvrir les tendances de cette grande enquête de terrain et les 12 écolieux visités, consultez le tour de France des écolieux.
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