En 2024, les émissions de gaz à effet de serre en France ont poursuivi leur trajectoire à la baisse, mais de façon plus faible qu’entre 2022 et 2023. – Flickr / CC BY 2.0 / (vincent desjardins)
En 2024, les émissions de gaz à effet de serre en France ont poursuivi leur trajectoire à la baisse, mais de façon plus faible qu’entre 2022 et 2023. – Flickr / CC BY 2.0 / (vincent desjardins)
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Un net ralentissement. En 2024, les émissions de gaz à effet de serre en France ont poursuivi leur trajectoire à la baisse, mais de façon plus faible qu’entre 2022 et 2023, d’après les chiffres provisoires publiés par le Citepa le 28 mars.
« Les émissions pré-estimées pour l’année 2024 continuent leur réduction pour atteindre 366 MtCO2e [millions de tonnes en équivalent CO2], soit -1,8 % par rapport à 2023 », précise le Citepa, l’association mandatée par le gouvernement. Bien loin de la réduction estimée entre 2022 et 2023, qui était de -5,8 %.
« Il faudrait au minimum -5 % par an pour respecter la trajectoire vers la neutralité carbone en 2050 », rappelle Anne Bringault, directrice des programmes au Réseau Action Climat (RAC) sur le réseau social Bluesky.
Ce ralentissement s’explique notamment par une moindre réduction des émissions liées aux transports, comparé à l’année précédente : -0,9 % par rapport à 2023 (contre -3,4 % en 2023 par rapport à 2022). Les autres mauvais élèves sont le secteur du bâtiment (-1,1 % seulement) et de l’industrie (-1,8 %).
En revanche, le secteur de la production de l’énergie enregistre une forte baisse : -11,6 % par rapport à 2023.
Face à ce ralentissement de la baisse des émissions, le président de la République a décidé de réunir un nouveau Conseil de planification écologique, le 31 mars. Une quinzaine de ministres devraient être présents. « Dix-huit mois après le dernier conseil, il est temps d’axer une forme de remobilisation du gouvernement et du Premier ministre », indique l’Élysée.
« On est sur une bonne trajectoire de baisse globale des émissions, par contre le rythme de baisse ralentit. C’est pour cela qu’il faut des actions complémentaires et une mobilisation, c’est l’objet de ce Conseil de planification écologique », fait également savoir le Secrétariat général à la planification écologique.
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