En Côte d’Ivoire, 10 IPP se disputent le marché des parcs solaires de Laboa et Touba

Lancé initialement pour accélérer le déploiement des parcs solaires dans plusieurs pays par le truchement des partenariats public-privé (PPP), le programme « Scaling Solar » de la Société financière internationale (SFI) piétine un peu partout en Afrique. Cette lenteur est encore plus perceptible en Côte d’Ivoire. Près de trois  ans après le lancement de l’appel d’offres pour la construction des centrales solaires de Laboa et Touba, le résultat n’a été publié officiellement que le 22 avril 2024.

Dix entreprises ont été retenues pour la suite du processus. Parmi ces sociétés, deux ont décidé de travailler en consortium. Il s’agit de la société d’investissement française Meridiam qui s’est associée à sa compatriote EDF Renouvelables, la filiale du groupe Électricité de France (EDF). L’entreprise française Voltalia s’est également manifestée pour la construction des deux centrales solaires. Il en est de même pour le producteur indépendant d’électricité (IPP) norvégien Scatec, le britannique Globeleq ou encore l’italien Enel Green Power.

Lire aussi- Solaire : à Boundiali, la Côte d’Ivoire célèbre la diversification du mix électrique

L’IPP français Green Yellow a également été retenu, alors qu’il a décidé de recentrer ses activités dans l’océan indien et en Afrique du Sud. L’entreprise égyptienne Elsewedy Electric figure également parmi les potentiels développeurs des centrales solaires de Laboa et Touba. Il en est de même pour sa compatriote Infinity Power Holding, et Nareva Holding, la filiale du groupe marocain Al Mada.

Les soumissionnaires ainsi présélectionnés ont jusqu’au 9 août 2024 pour formuler leurs propositions au ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie et à la compagne publique Côte d’Ivoire Énergies (CI-Énergies). Les entreprises choisies à l’issue de ce processus construiront des centrales solaires capables de délivrer une puissance combinée de 60 MWc dans le réseau électrique national de la Côte d’Ivoire. Ces installations permettront de diversifier davantage le mix électrique de ce pays d’Afrique de l’Ouest, conformément à la volonté des autorités de porter la part des énergies renouvelables à 45 % d’ici à 2030.

Jean Marie Takouleu 

Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.