EN DIRECT – Guerre en Ukraine : « Toute la ligne de front s’effondrerait » sans Starlink, affirme Elon Musk

Soutien de Donald Trump, Elon Musk affirme que son système de communication Starlink constitue « l’épine dorsale de l’armée ukrainienne ».
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LA LIGNE DE FRONT « S’EFFONDRERAIT » SANS STARLINK, AFFIRME ELON MUSK

Elon Musk, proche allié du président américain Donald Trump qui l’a placé à la tête d’un département de l’efficacité gouvernementale, s’est écharpé sur son réseau X avec un internaute lui reprochant de critiquer constamment l’Ukraine sans jamais s’en prendre au Kremlin, dont l’administration américaine épouse de plus en plus la rhétorique. « J’ai littéralement défié Poutine en combat physique un contre un au sujet de l’Ukraine, et mon système Starlink est l’épine dorsale de l’armée ukrainienne. Toute leur ligne de front s’effondrerait si je l’éteignais », a-t-il tancé. 

L’annonce lundi par Donald Trump d’une « pause » dans l’assistance militaire cruciale fournie par Washington à l’Ukraine a soulevé des interrogations autour de ce réseau Starlink, très utilisé dans le pays depuis le début du conflit. Kiev avait assuré fin février travailler à une « alternative » pour remplacer ce système crucial. 

« Ce qui me rend malade, ce sont des années de massacre, dans une impasse que l’Ukraine perdra inévitablement. Tous ceux qui se sentent concernés, qui réfléchissent et qui comprennent vraiment veulent que le hachoir à viande s’arrête », a conclu l’entrepreneur, terminant son message par les mots « LA PAIX MAINTENANT ». 

Minute par minute


LE PRÉSIDENT POLONAIS INVITÉ DE LCI

À l’heure où les défis de sécurité se multiplient pour l’Europe, sous la pression d’une administration américaine qui s’éloigne de l’Ukraine et du continent pour donner des signes de rapprochement avec Moscou, le président polonais Andrzej Duda est l’invité de LCI ce dimanche à 18 heures (canal 26), au micro de Darius Rochebin. Un entretien au cours duquel il évoquera notamment la piste d’un parapluie nucléaire français, avancée par Emmanuel Macron, ou encore les risques d’offensive contre les États baltes et l’objectif de renforcement des dépenses militaires.  

MARINE LE PEN EST « UNE ADVERSAIRE DE L’INTÉRIEUR », TANCE OLIVIER FAURE

Pour le patron du Parti socialiste Olivier Faure, Marine Le Pen est une « adversaire de l’intérieur » et son patriotisme est « de papier », car elle maintient « une ambiguïté » vis-à-vis des présidents américain et russe. La cheffe de file des députés RN « a toujours été une alliée de Vladimir Poutine comme de Donald Trump. Et aujourd’hui, elle est dans une situation très délicate », a-t-il jugé sur BFMTV.

Marine Le Pen « maintient une ambiguïté. On voit bien qu’elle est très mal à l’aise dès lors qu’il faut parler de Poutine ou de Trump », a-t-il assené. « Elle est une extension du trumpisme », a-t-il aussi ajouté, avant de déclarer : « Moi, je ne veux pas d’une paix russe. Je ne veux pas que, parce que Donald Trump a décidé de tourner le dos à l’Europe et de se concentrer sur l’Indo-Pacifique, considérer que n’importe quelle paix serait acceptable ».

La leader d’extrême droite avait estimé vendredi dans un entretien au Figaro que « la première des menaces » pour la France n’était pas la Russie mais « le fondamentalisme islamiste » et que Donald Trump « tient ses promesses ».

LA LIGNE DE FRONT « S’EFFONDRERAIT » SANS STARLINK, AFFIRME ELON MUSK

Elon Musk, proche allié du président américain Donald Trump qui l’a placé à la tête d’un département de l’efficacité gouvernementale, s’est écharpé sur son réseau X avec un internaute lui reprochant de critiquer constamment l’Ukraine sans jamais s’en prendre au Kremlin, dont l’administration américaine épouse de plus en plus la rhétorique. « J’ai littéralement défié Poutine en combat physique un contre un au sujet de l’Ukraine, et mon système Starlink est l’épine dorsale de l’armée ukrainienne. Toute leur ligne de front s’effondrerait si je l’éteignais », a-t-il tancé. 

L’annonce lundi par Donald Trump d’une « pause » dans l’assistance militaire cruciale fournie par Washington à l’Ukraine a soulevé des interrogations autour de ce réseau Starlink, très utilisé dans le pays depuis le début du conflit. Kiev avait assuré fin février travailler à une « alternative » pour remplacer ce système crucial. 

« Ce qui me rend malade, ce sont des années de massacre, dans une impasse que l’Ukraine perdra inévitablement. Tous ceux qui se sentent concernés, qui réfléchissent et qui comprennent vraiment veulent que le hachoir à viande s’arrête », a conclu l’entrepreneur, terminant son message par les mots « LA PAIX MAINTENANT ». 

L’UE « DÉTERMINÉE » À ÉLIMINER LE GAZ RUSSE

« Je me suis engagée très clairement à éliminer progressivement le gaz russe, et je reste bien entendu fidèle à cet engagement. C’est une nécessité absolue », déclare Ursula Von der Leyen lors d’une conférence de presse. 

La présidente de la commission européenne assure par ailleurs que le plan de 800 milliards d’euros pour « réarmer l’Europe » peut « servir de base à une Union européenne de la défense ». « Nous allons le faire avancer avec toute notre énergie », promet-elle. 

MACRON « TROP DISCRET » SELON HOLLANDE

Interrogé à la mi-journée chez nos confrères du Grand Jury RTL-M6-« Le Figaro »-Public Sénat, François Hollande a estimé qu’Emmanuel Macron avait été « trop discret » face à Donald Trump et à ses « récentes décisions ». « Je pense qu’il doit rassurer et inquiéter face à la Russie », a estimé l’ancien président à propos de son successeur. « L’intention de Vladimir Poutine est de reprendre ce qu’étaient les frontières de l’Union soviétique », a aussi jugé le député socialiste.

COMMENT FINANCER LES BESOINS MILITAIRES ?

De quelle manière la France peut-elle financer ses besoins militaires ? « Beaucoup de Français se disent qu’ils ont envie d’aider. C’est positif », estime Amélie de Montchalin. « Il n’y a aucun projet de confiscation de l’épargne » assure au passage la ministre des Comptes publics. 

Pour cette dernière, deux débats doivent être conduits. « Préférons-nous financer notre dépense directement auprès des Français ou des marchés ? Et quels sont les besoins de nos industriels de la défense pour accélérer la cadence ? » Une réunion « inédite » se tiendra le 20 mars prochain entre les industriels de la défense et les professionnels de la finance. « À ce moment, on verra si, entre l’assurance-vie, les prêts bancaires, les gestionnaires d’actifs, on a assez de solutions ou s’il faut trouver de nouvelles solutions », expose Amélie de Montchalin.

AMÉLIE DE MONTCHALIN SUR LCI

La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, est l’invitée de L’Événement du dimanche LCI. Elle répond à ceux qui dénoncent des propos jugés trop alarmistes d’Emmanuel Macron sur la menace russe sur l’Europe. 

« Ce qui se joue, c’est notre capacité en tant que pays à garantir la paix. Renforcer notre dissuasion, avoir des forces visibles, financées, montrer à nos alliés que nous sommes un pays fort », estime la ministre. « Il y a des défis, mais il n’y a pas d’impossibilité. »

« Nous avons un devoir de lucidité », poursuit-elle. « Le président de la République a dit que deux choses ont changé. La Russie consacre 40% de son budget à un effort militaire. Il faut qu’on soit lucide et que l’on se prépare. La deuxième chose, c’est que nos alliés américains sont devenus imprévisibles. Nous avons le devoir, non de partir en guerre, mais d’être plus autonomes, de garantir la protection des Européens et de la paix en comptant un peu moins sur nos alliés qui sont imprévisibles. »

LE VILLAGE DE KOSTYANTYNOPIL PRIS PAR LES RUSSES ?

Après Novenke, a Russie a annoncé dimanche s’être emparée d’un nouveau village dans l’est de l’Ukraine : Kostyantynopil, à 50 km de Donetsk, ville occupée par la Russie.

Les soldats russes progressent dans la région de Donetsk et se rapprochent de la région centrale de Dnipropetrovsk. Kostyantynopil se trouve à 13 km de la frontière entre les régions de Donetsk et de Dnipropetrovsk.

Plus tôt dans la journée, la Russie avait affirmé s’être emparée de Novenke, village dans la région ukrainienne de Soumy, lors d’une offensive transfrontalière dans le cadre des combats qui l’opposent aux troupes de Kiev dans sa région de Koursk.

PLUS DE 100 DRONES LANCÉS PAR LA RUSSIE EN UKRAINE

L’Ukraine a affirmé dimanche que la Russie avait lancé plus d’une centaine de drones au cours de la nuit de samedi à dimanche, ciblant Kiev et de nombreuses régions, à un moment crucial de la guerre, alors que les États-Unis ont gelé l’acheminement de l’aide. 

Cette vague d’attaques fait suite aux frappes menées vendredi et samedi dans l’est et le nord-est de l’Ukraine, qui ont fait au moins 14 morts. 

LA RUSSIE DIT S’ÊTRE EMPARÉE DU VILLAGE DE NOVENKE

La Russie a affirmé dimanche s’être emparée d’un village dans la région ukrainienne de Soumy, lors d’une offensive transfrontalière dans le cadre des combats qui l’opposent aux troupes de Kiev dans sa région de Koursk.

Le ministère de la défense a indiqué dans un communiqué que ses forces avaient « libéré » le petit village de Novenke, dans la région de Soumy, près de la frontière avec la région russe de Koursk.

UNE SEMAINE DÉCISIVE POUR LA PAIX

Une réunion cruciale a lieu lundi en Arabie Saoudite. Volodymyr Zelensky est attendu sur place pour rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane. Objectif : poser les bases d’un accord de paix et d’un cessez-le-feu avec la Russie. 

DERNIÈRES ACTUALITÉS

Voici les dernières actualités sur le conflit : 

– Le ministère russe de la Défense a affirmé samedi avoir repris à l’armée ukrainienne trois villages de la région russe de Koursk, où la position des soldats de Kiev se détériore ces dernières semaines.

– Une branche locale du parti au pouvoir en Russie a créé la controverse en offrant des hachoirs à viande à des mères de soldats tués en Ukraine, un choix de cadeau qualifié de « honteux », l’appareil étant devenu un symbole des lourdes pertes russes.

– Le Premier ministre australien Anthony Albanese s’est engagé à « envisager de contribuer » à une « coalition de volontaires » pour le maintien de la paix en Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de cessez-le-feu avec la Russie, a indiqué samedi son homologue britannique Keir Starmer.

– La France va mobiliser, grâce aux intérêts des avoirs russes gelés, « une nouvelle enveloppe de 195  millions d’euros » pour aider l’Ukraine sur le plan militaire, a déclaré samedi le ministre français des Armées. 

BOUJOUR À TOUS

Bonjour à tous, retrouvez dans ce direct toute l’actualité sur la guerre en Ukraine. 

La France va mobiliser, grâce aux intérêts des avoirs russes gelés, « une nouvelle enveloppe de 195  millions d’euros » pour aider l’Ukraine sur le plan militaire, a annoncé samedi le ministre français des Armées. Cette somme « permettra de livrer des obus de 155 mm ainsi que des bombes planantes AASM qui arment les Mirage  2000 ukrainiens », a expliqué Sébastien Lecornu à La Tribune Dimanche (nouvelle fenêtre), évoquant aussi l’accélération des cessions de matériels anciens, « notamment de chars AMX-10RC et de véhicules de l’avant blindé (VAB) »

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Alors que la France et ses alliés européens tentent de s’adapter aux incertitudes géopolitiques et aux risques de conflit en Europe, Sébastien Lecornu a cité « les munitions et la guerre électronique » comme les « urgences » de la France dans les années à venir. « Deuxième priorité, la dronisation et la robotisation des armées », a-t-il ajouté, pointant aussi l’intelligence artificielle et le spatial.  Il a rappelé dans le même temps la nécessaire accélération des cadences de l’industrie de l’armement, citant l’objectif pour Dassault Aviation de « livrer quatre à cinq Rafale par mois à partir de 2026 » contre deux en 2024. 

Le ministre veut aussi « multiplier par deux, entre 2024 et 2026, les cadences de production des bombes planantes AASM ». Et la cadence de production du missile antichar MBDA (Akeron MP) sera multipliée par deux l’année prochaine, après une première augmentation semblable. Pour ce faire, « des partenariats industriels » sont en cours de constitution entre des entreprises comme Thales ou EOS, « notamment sur les drones » et des groupes « de l’industrie civile, comme le secteur automobile », a indiqué Sébastien Lecornu. Il a enfin dit croire en une « union nationale autour de nos forces armées », avec un véritable débat politique, mais à huis clos. 

« Certaines questions sont légitimes : où faut-il mettre l’argent ? Quelles alliances faut-il avoir ? Et surtout, comment qualifier la menace ? », a-t-il fait valoir, annonçant une réunion la semaine prochaine des présidents des groupes parlementaires avec l’état-major des armées et les services de renseignement. « Je veux créer un cadre dans lequel les responsables politiques, sans téléphone portable, peuvent poser librement des questions à ceux qui suivent ces questions », a-t-il justifié. 


La rédaction de TF1info


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