En Guadeloupe, plus de 37 000 personnes encore privées d’eau jeudi soir

Cela représente « 10% de la population [qui] ne sont toujours pas alimentées en eau potable », selon la préfecture.


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Un Guadeloupéen montre son robinet privé d'eau à Gourbeyre, le 21 septembre 2018. (THIBAULT LEFÉVRE / RADIO FRANCE / MAXPPP)

Un Guadeloupéen montre son robinet privé d’eau à Gourbeyre, le 21 septembre 2018. (THIBAULT LEFÉVRE / RADIO FRANCE / MAXPPP)

Plus de 37 000 personnes étaient encore privées d’eau potable en Guadeloupe, jeudi 20 février dans la soirée, a rapporté le préfet de l’archipel. Cela représente « 10% de la population [qui] ne sont toujours pas alimentées en eau potable », après des actes de malveillance commis sur le réseau dans la nuit de mardi à mercredi, a précisé Xavier Lefort.

Une enquête pour « vol » a été ouverte mercredi après que du matériel a été dérobé sur un site de pompage, entravant l’alimentation en eau de toute une partie de la Grande-Terre. Depuis, la réalimentation des foyers est progressive, notamment du fait de baisses de pression sur l’une des plus grosses canalisations de l’archipel, qui alimente près de 40% de la population. « Des investigations du Syndicat mixte de gestion des eaux et de l’assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG), continuent pour [en] trouver l’origine », a précisé le préfet.

Vendredi, « 33 palettes d’eau devraient être livrées par le syndicat » et des citernes devraient être remplies sur la commune du Gosier, a-t-il détaillé, ajoutant que 29 palettes avaient été acheminées dans certaines communes affectées mercredi. Certaines d’entre elles, comme Sainte-Anne et Saint-François, des communes très touristiques, « bénéficieront d’un tour d’eau ce soir et la distribution devrait revenir à la normale dès demain matin », a assuré le préfet.

Ces dégradations sur le réseau d’eau interviennent alors qu’une partie des agents du SMGEAG sont en grève depuis fin janvier, pour des revendications portant sur leur complémentaire santé et leur prévoyance. Le préfet a décidé de poursuivre des « réquisitions » d’agents au moins jusqu’à vendredi. « Selon l’évolution des négociations », elles « pourraient continuer ce weekend ». « Afin de prévenir tout risque d’acte de malveillance », les sites dits « sensibles » seront sécurisés pendant la nuit de jeudi à vendredi, a-t-il déclaré.


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