Couverte de forêt primaire sur plus de 90 % de son territoire, la Guyane possède des atouts uniques pour en faire un modèle de développement soutenable et respectueux du vivant : écotourisme, réserves naturelles, identification et préservation d’espèces menacées… Il s’agit de l’étendue européenne à la plus forte biodiversité.
Pour autant, ce département-région de l’outre-mer français voit son équilibre naturel mis à mal par des activités humaines. Parmi elles, l’orpaillage (recherche de l’or) illégal et ses effets dévastateurs sur les fleuves et forêts à l’intérieur du territoire, une urbanisation galopante, l’exploitation intensive et illégale des ressources marines. Comment concilier alors conservation de la nature et pression humaine plus forte ?
Éthologues, scientifiques, enseignants-chercheurs, arboristes élagueurs, biologistes marins tentent d’apporter une réponse. Ces acteurs chevronnés mènent au quotidien un travail acharné afin de préserver efficacement les richesses naturelles de ce vaste territoire amazonien et les populations qu’il abrite, fragilisé par des menaces anthropiques.
Conservation de la faune, limitation des interactions avec l’homme, travail pédagogique, inventaires, préservation et amélioration des connaissances sur la flore… Pleins feux sur ces gardiens de l’ombre qui œuvrent, localement et très concrètement, pour calmer les ardeurs d’un développement rapide et tenter de sauver la canopée.
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