en quoi leur forme peut nous informer sur le mode de vie d’un animal ?

Des modes de vie déterminants

Si la pupille à la même fonction pour tous (réguler la quantité de lumière qui pénètre dans l’œil), sa forme varie selon les animaux peut offrir quelques spécificités.  

La pupille horizontale est associée à des animaux chasseurs. Il est évident que ces derniers ont tendance à avoir presque toujours les yeux sur le côté de leur tête. Contrairement à nous qui possédons des yeux frontaux. Cela leur permet d’avoir une vision sur 360 degrés. C’est le propre de la pupille allongée qui laisse entrer plus de lumière, afin que chaque œil puisse observer ce qu’il se passe devant mais aussi derrière l’animal. Le fait d’avoir des pupilles horizontales offre aussi la possibilité de laisser davantage de lumière entrer dans cette direction afin que l’animal puisse mieux voir.

La pupille verticale, quant à elle, correspond à un prédateur aux yeux rapprochés (cette fois-ci ils ne peuvent pas regarder derrière eux) qui ne court pas sur ses proies pour les tuer. Celui-ci tend plutôt des embuscades : il attend en se cachant, puis saute sur sa proie seulement lorsqu’elle s’approche. De plus, ce genre de pupille permet de faire un flou pour mieux évaluer la distance avec sa proie. En général, ces pupilles appartiennent à des animaux de petite taille tels que le chat domestique. En effet, le tigre ou la lionne qui tendent également des embuscades ont des pupilles circulaires, cela est certainement dû à leur taille.

Malgré cela, un animal reste difficile à cerner : la mangouste. En effet, celle-ci possède des pupilles horizontales sans pour autant correspondre au profil établi par l’étude. 

Source : IFL Science

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