En RDC, incertitudes et questionnements autour d’un coup d’État raté

Ce 21 mai, la presse congolaise relaie les multiples condamnations qui ont suivi les attaques menées par un groupe d’hommes armés contre le palais de la Nation et la résidence de Vital Kamerhe, le vice-Premier ministre, pressenti pour présider la nouvelle Assemblée nationale. Radio Okapi, sur son site, rapporte ainsi les vives condamnations de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CEENCO), qui s’est dite indignée.

L’opposition a également exprimé son indignation, à l’instar de Moïse Katumbi, par la voie du réseau social X. L’opposant congolais a ainsi estimé que “quelle que soit la nature des revendications politiques, le recours à la violence ne peut être une option”, indique Radio Okapi, dans un autre article. Enfin, l’Union africaine a fait part de sa “vive préoccupation” et condamné “fermement” cette tentative de coup d’État, tout en se félicitant de la maîtrise de la situation par les forces de défense du pays, relate Actualite.CD.

Le 19 mai, aux alentours de 4 heures du matin, précise Radio Okapi, des hommes armés ont attaqué la résidence de Vital Kamerhe, vice-Premier ministre et ministre de l’Économie. Les assaillants ont par la suite investi le palais de la Nation, siège de la présidence, appelant le président Tshisekedi à “dégager”. Le titre congolais écrit que les mutins étaient habillés en treillis avec des drapeaux de l’ex-République du Zaïre. L’armée congolaise a dressé un bilan de quatre morts parmi les assaillants, tandis que deux policiers affectés à la surveillance du domicile de Vital Kamerhe ont été tués lors de la fusillade.

Quelques heures plus tard, le général Sylvain Ekenge a indiqué, sur les ondes de la télévision nationale, que “les forces armées de la République démocratique du Congo portent à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’une tentative de coup d’État a été étouffée dans l’œuf par les forces

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