Ennjimi déjuge l’arbitre d’OM-Monaco – La Diagonale

L’arbitrage de Willy Delajod lors de Marseille-Monaco n’a pas fini de faire couler de l’encre. Si la plupart des consultants et autres observateurs ont déjà pointé du doigt les erreurs de l’homme en noir sur cette rencontre, qui va pousser l’ASM à écrire à la direction technique de l’arbitrage, c’est cette fois un ancien confrère de l’arbitre qui y est allé de son commentaire. Saïd Ennjimi, ancien arbitre international et actuel président de la Ligue de Football Nouvelle-Aquitaine, a même déjugé Willy Delajod sur plusieurs points, dans des propos recueillis par RMC Sport.

Le premier fait de jeu contestable de la rencontre a été l’expulsion de Guillermo Maripan pour un contact avec Vitinha. Ennjimi a jugé le carton rouge « extrêmement sévère », mais surtout, la VAR aurait dû selon lui intervenir pour revoir la décision. Un propos faisant écho à ceux tenus par Thiago Scuro après la rencontre : « Je vois un contact au niveau du bras puis le Marseillais bute lui-même sur le Monégasque. Quand bien même la faute peut se siffler, un carton jaune suffit. Je n’ai pas le sentiment qu’il y ait annihilation d’une action de but, un Monégasque (Kehrer) est sur la même ligne. Le rouge est totalement hors de propos à mon sens. La VAR aurait dû dire à l’arbitre de revenir sur sa décision. »

Pour Ennjimi, Delajod était « beaucoup trop énervé »

L’ancien arbitre de Ligue 1 a également expliqué qu’il aurait mis un carton rouge à Emran Soglo pour sa semelle sur Kassoum Ouattara, notamment pour compenser le rouge reçu par l’ASM : « Je pense qu’il faut mettre le rouge. Je trouve que le match était assez haché et engagé. Dans ce contexte, avec déjà un rouge qui faisait débat, il faut arriver à trouver l’équilibre. Il aurait fallu monter la sévérité de l’arbitre et exclure le joueur. Certes il ne veut pas agresser son adversaire mais il porte quand même son pied sur le genou, c’est extrêmement dangereux. J’aurai mis rouge et, encore une fois, la vidéo doit intervenir. »

Si des erreurs de jugement ont pu être commises par Willy Delajod mais aussi par ses assistants à la vidéo, c’est surtout le manque de psychologie dont il a fait preuve n’a pas beaucoup plu à Saïd Ennjimi : « Il était beaucoup trop énervé. Il aurait dû garder son sang-froid, on le voit crier sur les joueurs. Sur des matchs comme cela, un peu tendus, il faut faire preuve de calme à toute épreuve car les joueurs montent dans les tours assez facilement. C’est un match à très fort enjeu et ça n’a pas permis d’apaiser le contexte général. »

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