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Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau préconisait «le rapport de force» avec l’Algérie. Son collègue des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, voulait éviter les coups de menton. Le premier ministre François Bayrou a choisi une voie médiane tout en haussant le ton. Il a demandé mardi aux autorités algériennes de «réexaminer» dans un délai de quatre à six semaines «la totalité des accords» signés en 1968 entre la France et l’Algérie, et qui offrent aux ressortissants algériens des «avantages considérables, exorbitants du droit commun, justifiés par l’Histoire». Ces accords leur permettent de venir et de s’installer en France avec des facilités pour obtenir un titre de séjour plus rapidement (trois ans au lieu de cinq) que les personnes d’une autre nationalité. Ils prévoient aussi un regroupement familial plus souple.
Pendant ce délai, la France va présenter aux autorités algériennes une «liste d’urgence, substantielle» de personnes expulsées et qui doivent retourner en Algérie. Si le pouvoir algérien n’en tient pas compte, «les accords seront remis en cause» par la France. Avec l’aval d’Emmanuel Macron, peut-on penser, puisque ces accords sont du ressort du président de la République.
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