ENTRETIEN. « Le jour J, je prendrai du Décontractyl ! » : l’humoriste Bruno Iragne joue les prolongations à La Prade
Complet un mois avant la date de son Best Of, l’humoriste Bruno Iragne rajoute une séance à 18h, le samedi 8 mars, à La Prade. Rencontre avec cet artiste attachant.
Êtes-vous surpris de l’engouement témoigné pour votre venue à La Prade ?
Il faut dire qu’il y a longtemps que je n’ai pas joué sur Cahors et c’est peut-être la raison… Ceci dit, nous constatons un déplacement du public du Tarn et du Tarn & Garonne pour cette soirée, probablement des traces laissées lors de nos passages avec l’Agence Artistique Aubrun Organisation de Montauban !
Du coup, la pression n’est pas trop forte ?
Le jour J, je prendrai du « Décontractyl » (rires)
Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce Best Of ?
L’idée est venue de Popita Events de l’organiser sur la périphérie de Cahors, à La Prade ; d’un autre côté, on me demandait souvent quand est-ce que j’allais me produire ; tout semblait donc vouloir s’aligner, les demandes, une salle et surtout l’accompagnement de Popita Events, qui « régale » Cahors à chacun de ses évènements ; difficile de leur dire non ! Il ne restait plus qu’à caler une date… Et au 2 février, nous avons eu l’agréable surprise de constater que les réservations pour 20h30 le 8 mars affichaient complet, d’où l’idée de proposer une séance supplémentaire à 18 heures.
Y aura-t-il des nouveautés dans ce spectacle ?
La Prade offre de jolis volumes, qui nous ont fait imaginer une représentation bien différente de toutes les autres ! J’ai toujours aimé le show, comme revisiter Don Camillo sur la pelouse de Cahors XV avec la vache et la papamobile, donc ce soir-là devrait amener son lot de surprises…
La mobylette sera présente ?
Plus que jamais ! Elle est la « vedette » de mon spectacle, comment pourrais-je me passer d’elle ! Et cette représentation étant un « Best Of », je jouerai ce qui est le plus apprécié du public et la mobylette en fait grandement partie !
De quelle manière allez-vous aborder ce spectacle ?
Comme toujours, en « lâchant les chevaux « ! Dès le départ, mon personnage a été pensé pour faire évader les gens, communier avec eux et surtout essayer de les faire rire, mon seul but !
Votre personnage a évolué ?
À mes débuts, je jouais le « couillon » ; aujourd’hui Bruno Iragne est polisson et espiègle… Côté look également, Bruno est devenu élégant, voire « grande dame »…
Un joli rendez-vous en perspective alors ?
Oui, je le crois et je l’espère ; ce moment sera aussi l’occasion de mettre en lumière les œuvres de mon ami Jean-Marc Barry dans le hall de La Prade et sur scène, un véritable Artiste ! Il redonne vie à des pièces oubliées ; il détourne, assemble, créée et recycle, j’adore ! Nous avons aussi un goût commun pour la comédie et le rire, avec des souvenirs de sketches au club-house de l’US Luzech et des moments partagés dans les bars cadurciens, en fait le « Comedy club » d’aujourd’hui ! (rires)
Que peut-on vous souhaiter d’autre ?
Ce n’est pas très élégant, mais dites-moi seulement « m… e » ! (rires)
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