Environ 15% des coureuses se sentent en insécurité et plus d’une sur deux a déjà dû affronter des situations problématiques lors de leur sortie, selon une étude
Près des trois quarts des coureuses déclarent que cette insécurité a des conséquences sur leur pratique et mettent en place des stratégies pour éviter les situations dangereuses, rapporte une étude de l’Union Sport et Cycle révélée vendredi 11 avril par la direction des sports de Radio France.
Publié
Temps de lecture : 1min
/2025/04/10/080-hl-nguyonnet-2697722-67f8277c9dbe0022352538.jpg)
Environ 15% des coureuses se sentent en insécurité pendant leurs séances d’entraînement, selon une étude réalisée par l’Union Sport & Cycle et révélée vendredi 11 avril par la direction des sports de Radio France. Ce sentiment atteint même 27% chez les 18-24 ans.
Plus d’une coureuse sur deux (56%) a déjà dû affronter des situations problématiques lors de leur sortie. Il s’agit la plupart du temps de regards insistants ou de remarques sexistes. 17% des coureuses assurent avoir déjà été suivies, 7% ont été victimes de gestes déplacés et 3% de menaces ou agressions.
Ainsi, près des trois quarts des coureuses (72%) déclarent que cette insécurité a des conséquences sur leur pratique et mettent en place des stratégies pour éviter les situations dangereuses. En effet, 66% des répondantes choisissent des parcours adaptés et 61% évitent de courir à des heures tardives. Plus de la moitié des coureuses (60%) disent prévenir systématiquement un proche avant de partir courir et 40% d’entre elles utilisent une application de géolocalisation. Enfin, 14% adaptent leur tenue de sport et préfèrent des vêtements discrets. Autre frein à la course à pied pour les femmes : les menstruations. 32% des coureuses arrêtent de courir ou adaptent leur entraînement pendant leurs règles.
Crédit: Lien source