Les 11000 essences d’acacias auriculiformis ont été enfouies dans le sol sur un terrain de dix hectares, selon un écartement de 3m×3m, soit une densité de 1100 tiges à l’hectare. Cette espèce d’arbre est réputée pour sa capacité à enrichir le sol et à le rendre fertile. L’initiative de la BPC dénommée ‘‘Un agent, une action verte’’ contribuera à booster la production agricole dans cette localité située à environ 60 km de Brazzaville, selon Pierre Taty, le directeur de cabinet de la ministre de l’Économie forestière.
Le site choisi pour le planting d’arbres de la BPC est celui consacré aux activités de plantation en vue de consolider le massif forestier du Congo. « La plantation forestière permettra à la population riveraine d’exploiter les interlignes aux fins d’installer des cultures vivrières et d’assurer le sarclage autour des plants. Grâce à cette pratique agroforestière, ce planting va constituer une source de revenus pour plus de dix familles riveraines. L’acacia contribuera à enrichir le sol au profit de la population locale », a souligné Pierre Taty, invitant les autres structures à imiter la BPC.
L’objectif de l’initiative « Un agent, une action verte », d’après Calixte Médard Tabangoli, le directeur général de la BPC, est de réduire l’empreinte carbone de la banque publique ayant intégré la norme ISO 14001 dans sa stratégie managériale. Cette initiative représente la contribution de l’institution à la réalisation de l’Objectif de développement durable n°1 sur la réduction de la pauvreté, a-t-il ajouté, à moins de deux mois de la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR1), à Brazzaville.
« En prélude à la CIAR1 prévue du 2 au 5 juillet, à Kintélé, banlieue Nord de la capitale, cette initiative intègre la Décennie africaine et mondiale d’afforestation et de reboisement lancée par le président Denis Sassou N’Guesso. Une initiative lancée lors de la Cop27 en Égypte, première conférence des Nations unies sur le climat à laquelle la BPC a pris part. Le personnel de la banque est particulièrement fier de poser un acte aussi fort et d’exprimer sa maturité sur la compréhension qu’il a des enjeux liés à la préservation de la biodiversité », a déclaré Calixte Médard Tabangoli.
En plus de l’activité bénévole menée par les travailleurs de la BPC, a souligné la ministre de l’Environnement, l’implication des collectivités est importante pour renforcer la préservation des écosystèmes forestiers. Le planting d’arbres contribue à l’essor d’une économie circulaire au Congo, à travers le commerce de crédit carbone. « D’où l’importance d’adopter des actions vertes comme celles que nous menons aujourd’hui pour gérer durablement notre environnement, notamment végétaliser les espaces, en plantant un maximum d’arbres sur des milieux favorables afin de lutter contre le changement climatique et la dégradation des terres », a-t-elle lancé.
L’initiative du planting, retenons-le, a bénéficié du soutien d’autres partenaires comme le Programme des Nations unies pour le développement, le Pronar, la Banque des États de l’Afrique centrale…
Crédit: Lien source
Les commentaires sont fermés.