La restitution des résultats a permis aux différents représentants des ministères impliqués dans le projet à prendre connaissance des quatre composantes de l’étude : la collecte des données, l’identification cartographique, l’évaluation du besoin pour la faisabilité des plans d’aménagement du paysage ainsi que les arrangements institutionnels.
Cette étude a concerné principalement la composante 2, à savoir renforcer les investissements dans l’agriculture durable et résiliente, la gestion du capital naturel, plus précisément la sous composante 2.2, améliorer la gestion du capital naturel.
Les zones d’intervention ont été les districts qui engorgent les aires protégées, proches de ces aires, ainsi que les localités à forte concentration des peuples autochtones et ex-combattants.
L’étude a permis d’identifier et cartographier les paysages appropriés, de souligner la fragilité et l’exclusion des districts situés à la périphérie des aires protégées, organiser les ateliers, réaliser des revues documentaires.
Le coordonnateur du projet Pro-climat, Sosthène Mayoukou, a souligné l’installation réelle du projet, le financement du plan d’affaires des producteurs ainsi que le recrutement des organisations non gouvernementales pour l’encadrement des producteurs.
« Bien que le zonage n’étant pas encore totalement défini, il fallait mener les activités qui ne pouvaient pas avoir l’incidence sur les zones, par exemple, sur le financement de tous les producteurs du pays », a-t-il dit
Par ailleurs, il a assuré la poursuite des activités débutées en 2024 dans le secteur agricole. Toutefois, l’échange entre le gouvernement et la Banque mondiale pour l’appui des aires protégées est nécessaire.
Pour le spécialiste principal en gestion des ressources naturelles Afrique de l’Ouest et du centre, David Maleki, la Banque mondiale appuie le Congo dans l’identification des nouvelles approches en vue des nouveaux défis dans les zones rurales. Elle prend en compte non seulement les centres de développement agricole mais aussi la conservation des zones de hautes valeurs de biodiversité comme la conservation des aires protégées.
Crédit: Lien source