Camfoot a appris que c’est bien la Fécafoot qui a eu le dernier mot sur la date de la rencontre contre l’Eswatini. Selon nos informations, alors qu’une fenêtre du choix des dates avait été proposée, le Cameroun aurait préféré que la rencontre se joue le plus rapidement possible. Et aurait accepté que le mercredi 19 mars serait très convenable.
On sait qu’antérieurement, c’est à la troisième journée des périodes FIFA que le Cameroun réussit à avoir son effectif au complet. Ceci est dû au fait que les sélectionnés jouent dans différents pays ayant des décalages horaires parfois très grands avec Nguidiguis. Alors que ceux évoluant en MLS jouent en soirée un samedi, la réalité du temps affiche dimanche au Cameroun. Et puisque les vols se font selon un horaire établi, il faut attendre la fourchette des heures de départ et de correspondance pour répondre présent.
C’est bien fort de ce constat que la Fécafoot n’a pas trouvé d’objection à ce que le match des Lions se joue un mercredi à près de six heures de Yaoundé. Il fallait s’assurer de répondre aux obligations de l’institution faîtière qu’est la Fécafoot. Pour son nouvel équipementier dont personne ne sait rien des termes du contrat, l’institution de Samuel Eto’o avait prévu un spectacle grandeur nature de présentation officielle des uniformes. Pour se faire, il était important pour lui de faire des shootings photo des Lions Indomptables. C’est bien le prétexte pour lequel les joueurs ont été obligés de faire escale dans la capitale camerounaise.
Eswatini – Cameroun, la Fécafoot humilie ses propres joueurs
Si le Ministère des Sports s’occupe d’affréter l’avion qui transporte les Lions, tous les autres arrangements sont bien la responsabilité du Team Manager nommé par la Fécafoot. Le plan de vol, les heures d’ouverture et de fermeture des aéroports, les dispositifs douaniers, les visas, devraient être gérés par les gens nommés par Samuel Eto’o.
En plus, c’est un patern qui se répète à chaque déplacement des Lions Indomptables. Le grand dérangement, les emmerdements sans fin, pour arriver à leur dessein ultime. Tout faire pour conduire à la faute Marc Brys et lui faire prendre une défaite. Comme si cela ne concernerait que le technicien Belge. Tout faire donc pour avoir raison, même si les Indomptables ratent la qualification pour la Coupe du Monde 2026.
Recapitulons le périple des Lions Indomptables de Yaoundé à Mbombela tel que le résume le tri-hebdomadaire Le Soir :
- Mauvaise programmation de la date juste un jour après l’ouverturede la fenêtre FIFA prévue le 18, ne donnant aucune journée d’entraînement aux joueurs convoqués, arrivés pour la plupart le 18 mars au petit matin, soit le jour du départ pour l’Afrique du Sud, à 24 h du match.
- Le détour de plus d’une heure par Brazzaville de l’avion affrété par Camair-Co, pour prendre du carburant qu’il ne pouvait prendre à Yaoundé pour cause de créances, et qui a obligé un voyage de 345 km supplémentaires par route entre Johannesburg (où ils ont finalement atterri) et Nelspruit (où ils n’ont pu atterrir avant la fermeture de l’aéroport).
- L’amateurisme de la coordination de la Fécafoot qui a réussi l’exploit d’embarquer un joueur, en l’occurrence James Eto’o, sans visa, pensant pouvoir prendre un visa à l’arrivée, alors que le pays hôte n’en délivre guère.
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