face à la mort de sept chiens courants et d’un cochon, chasseurs et Longo Maï ardéchois irréconciliables
COMPTE-RENDU D’AUDIENCE – En décembre 2023, sept chiens de chasse ont été abattus par un membre d’une ferme autogérée, alors qu’ils attaquaient ses porcs. Ce jeudi, les protagonistes de cette affaire qui a ravivé craintes et rancunes en Ardèche étaient jugés ce jeudi à Privas, lors d’une audience sous tension.
La tentation était grande, ce jeudi au tribunal de Privas, de glisser dans les jugements de valeur. Les chasseurs de l’Ardèche portaient les leurs en bandoulière jusque sur les marches du palais de justice, où plusieurs centaines d’entre eux s’étaient rassemblés tôt ce matin pour manifester leur soutien à deux camarades, Boris Magaldi et Benoît Brolles. Les jeunes hommes, renvoyés pour avoir laissé divaguer sept de leurs chiens courants, faisaient face à Manuel Merlhiot, président d’une exploitation Longo Maï, jugé, lui, pour avoir abattu lesdits chiens qui attaquaient ses porcs, à Chanéac, le 16 décembre 2023.
Manuel Merlhiot n’est pas agriculteur, il se présente comme un paysan forestier. Aux côtés d’une vingtaine d’autres membres de sa communauté, il pratique dans le hameau de Treynas, au nord-ouest du département, l’élevage et la sylviculture selon un mode de vie autogéré, sans salariat ni propriété privée. Fait notable – et ayant pris une ampleur particulière dans l’affaire –, il est…
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