Face à la Tanzanie, le Maroc, sous pression, n’a pas droit à l’erreur

La bande à Regragui a soufflé le chaud et le froid en première partie de cette rencontre, encaissant un but. Une « gifle », selon le technicien marocain qui estime que l’équipe du Maroc a pu s’imposer grâce aux remplaçants qui ont assuré, mieux que les titulaires visiblement tétanisés par des joueurs nigériens dont la plupart évoluent dans le Golfe ou des championnats de deuxième ou troisième zone.

« Le but du Niger a eu l’effet d’une gifle, ça a été une bonne piqûre de rappel de ce qui nous attend et nous a permis de nous ressaisir avec une bonne demi-heure en fin du match et un bon état d’esprit des joueurs… On a encore du chemin avant la CAN et il y a des statuts qui peuvent être bousculés au sein de l’effectif, car quand il y a des insatisfactions, on peut avoir plus d’options de changement. À présent, j’ai des cartes en main et plusieurs options au niveau du banc », a réagi Regragui après le match.

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Pendant toute la première mi-temps et au début de la seconde, Regragui n’a pas caché son insatisfaction face à la prestation terne des Lions de l’Atlas. Sur le couloir gauche, Eliesse Benseghir et Soufiane Rahimi avaient du mal à synchroniser leurs actions, tandis qu’à droite, Brahim Diaz ne parvenait pas à combiner avec Achraf Hakimi.

Désormais, le technicien marocain veut pouvoir compter sur Bilal El Khannouss qui a offert la victoire au Maroc avec son but lors des arrêts de jeu, mais aussi sur Ismaïl Saibari et Abdessamad Ezzelzouli qui ont livré une prestation remarquable face au Niger, vendredi à Oujda. On ne peut en dire autant d’Azzeddine Ounahi et Soufiane Rahimi qui ont été contre-performants. Les joueurs marocains ont intérêt à faire bonne impression ce mardi face à la Tanzanie, lors de la sixième journée des éliminatoires du Mondial 2026.

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