Après une régulière réussie de la part de ses joueurs, l’entraîneur de l’AS Monaco, David Bolgashvili, aborde les phases finales avec confiance tout en sachant qu’un dur combat se profile pour lui et ses hommes. Interview.
David, avant d’aborder ces phases finales, parlez-nous de la saison régulière qui fut une réussite…
Concernant la phase régulière, nous en sommes très satisfaits. La première chose est que nous avons atteint cet objectif de finir dans les six premiers pour jouer ces phases finales. La seconde, c’est que nous avons été quasiment toute la saison dans le top 2. C’est ce qui montre que le groupe a su faire preuve de régularité, et c’est vraiment bien. Il y a eu quelques journées difficiles, face à des équipes coriaces, mais les joueurs ont fait front pour finalement finir à cette seconde place.
Avec la meilleure attaque de votre poule, peut-on dire que votre plan de jeu est porté sur l’offensive?
Dans le contenu qu’on essaye de mettre en place, nous avons progressé toute l’année, et surtout avec une certaine constance. Offensivement? On a mis beaucoup d’ingrédients pour que ça fonctionne. Mais il y a aussi d’autres aspects qui ont bien marché comme la conquête. On a su s’appuyer sur ces points forts, avec ce jeu de mouvement qui nous caractérise. Le groupe est composé d’éléments avec des profils offensifs. Par rapport aux joueurs, nous nous sommes toujours adaptés sur le terrain. L’équipe aime garder le ballon, et les gars répondent plutôt bien. Même s’il faut encore travailler certaines phases de jeu.
Qu’est-ce qui fait la force de votre groupe aujourd’hui?
Le groupe est assez homogène. C’est comme partout, pour que ça marche, il faut de tout pour créer cette bonne alchimie. De l’expérience, de la jeunesse mais aussi ceux intermédiaires, qui ont moins d’expérience mais cette envie débordante sur le terrain. Dans cette catégorie, le groupe n’est pas totalement étoffé. Il manque des joueurs. Mais les jeunes engrangent de l’expérience au fil des matchs et deviennent ce type de profil, toujours intéressant à avoir.
Comment abordez-vous ces phases finales?
Quand tu en es là, en phases finales, tu joues pour aller au bout de l’aventure. Tu ne veux pas connaître la défaite, c’est évident. Tout est possible. On a l’envie, et il faut avoir plus envie que l’adversaire. On ne pense pour le moment qu’à ces deux premiers matchs avec ce format aller-retour. Les prendre les uns après les autres. D’autant plus que ce sera un combat face à Saint-Priest. Il faut que l’on soit prêt.
Saint-Priest sera votre adversaire pour ce 16e de finale. À quoi vous attendez-vous?
Ce sera le deuxième contre le troisième, donc un bel affrontement. C’est une équipe très rude, forte défensivement, hermétique, et qui s’appuie sur une conquête solide. Ce sont les bases du rugby, ils seront présents. On peut s’attendre à une opposition de styles face à cette formation qui sera difficile à manœuvrer. En espérant que notre attaque prenne le dessus. Et il ne faut pas oublier qu’eux aussi ont des joueurs capables de faire des différences individuellement.
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