Face au réchauffement, les Peuls du Bénin et leurs troupeaux doivent marcher toujours plus loin pour survivre

En Suisse, les vaches montent en juin à l’alpage. Au Bénin, les zébus partent dans la brousse dès décembre, quand la végétation se raréfie. Cruciale pour la sécurité alimentaire, cette transhumance est menacée par le changement climatique. Reportage


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Sur les traces de la transhumance au Bénin

Dans ce petit pays côtier du golfe de Guinée, les éleveurs doivent faire face au changement climatique, à une politique de sédentarisation controversée et à la hausse de l’insécurité. Immersion avec ce premier épisode.

Il fait bon sous les feuilles du karité en ce début de février. Sous l’ombrelle végétale placée au centre du campement, une quinzaine d’hommes sont assis, ici sur des tapis, là sur un minuscule tabouret en bois, plus loin sur une moto. Pour les invités, un siège surélevé.

Près de Gamia, dans le nord du Bénin, réside la famille Matchou. Pour la rejoindre, quitter le village et rouler en direction du département de l’Alibori, tourner à droite direction Kalalé, puis remonter la piste. Enfin, attendre l’invitation d’un messager motorisé.

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