La récente dégradation de la situation sécuritaire au Burkina a contraint des dizaines de milliers de personnes à se réfugier au Niger. C’est le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) qui s’en alarme (dans un communiqué publié le 23 juillet). Le HCR relève que cet afflux massif exacerbe une situation déjà « désastreuse » dans la région de Tillabéry.
Le HCR s’est penché sur les conséquences des attaques menées de fin mai à début juin 2024 au Burkina Faso par les « groupes armés non-étatiques », à savoir les jihadistes du Jnim, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda. Ces attaques ont été menées dans les communes de Mansila, Kantchari et Sempelga, dans la région burkinabè du Sahel. Ces trois seules attaques ont « forcé plus de 3 000 demandeurs d’asile burkinabè à fuir vers Téra, dans la région de Tillabéry au Niger ». Une région où les déplacés internes nigériens sont déjà très nombreux.
Le HCR s’efforce de soutenir les autorités nigériennes pour l’enregistrement des demandeurs d’asile, la fourniture de soins médicaux ou de vêtements. L’agence onusienne pointe surtout un « besoin immédiat de nourriture, d’abris d’urgence et de latrines » et de « modernisation des points d’eau. »
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