Faciliter la mobilité entre chercheurs et étudiants

Le directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, représentant auprès de la Cédeao, Dimitri Saga, a partagé avec la ministre en charge de l’enseignement supérieur, Delphine Edith Emmanuel, l’harmonisation du programme Campus Afrique, permettant de faciliter la mobilité entre chercheurs et étudiants afin de renforcer le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames). Dimitri Saga a fait ce partage lors d’un échange à l’issu duquel il a expliqué que des communautés économiques régionales comme la Cemac, la Ceac, qui requièrent des échanges entre les pays sont fondés sur la libre circulation des personnes et des biens.

« Pour que cette circulation puisse se faire, il faut que nous ayons une certaine harmonisation, d’où ces instances de qualité qui permettront qu’un ingénieur ou un médecin qui est formé ici puisse aller pratiquer dans l’un de ces pays-là », a signifié Dimitri Saga.

Le programme Campus Afrique va permettre de faciliter la mobilité entre les chercheurs et les étudiants à travers le continent, avec potentiellement des bourses de mobilité. Dimitri Saga a, à cet effet, mentionné l’importance d’avoir des données pour bien connaître ce système d’enseignement supérieur qui permettrait aux ministres et aux autres décideurs de prendre des décisions éclairées.

« Pour que nous puissions aller vers la transformation structurelle des économies africaines, il faut que nous puissions avoir de la formation technique au niveau du cycle supérieur pour avoir des techniciens supérieurs qui nous permettraient de transformer les matières premières que nous avons sur ce continent afin de créer plus d’emplois et assurer l’adéquation entre La formation et le marché du travail », a-t-il-exigé.

Dimitri Saga a remercié le Congo, pour être le seul pays d’Afrique centrale à avoir ratifié la convention d’Addis-Abeba permettant la mobilité et la reconnaissance des diplômes et des certificats.

Le directeur régional de l’Unesco a appelé le Congo, à travers la ministre de l’Enseignement supérieur, de ratifier aussi la Convention mondiale pour que cette mobilité continentale puisse aussi se faire au niveau international à travers la Convention mondiale.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

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