FESPACO 2025 : L’année de triomphe du Burkina Faso

C’est une date historique pour le pays des hommes intègres. Après 28 ans, le réalisateur Dani Kouyaté a offert au Burkina Faso l’Étalon d’or de Yennenga avec son film « Katanga, la danse des scorpions ». Il rentre dans l’histoire du cinéma burkinabè en devenant le troisième réalisateur à remporter le sacre après Idrissa Ouédraogo et Gaston Kaboré. En plus de cette prestigieuse distinction, il a reçu le prix du public doté par la RTB.

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Dans le palmarès officiel films Burkina , le documentaire « Ouezzin Daniel Lazare Coulibaly, voie d’Afrique » de Bernard Yaméogo a reçu le grand prix du président du Faso de la meilleure révélation du cinéma. Le grand prix du président du Faso du meilleur espoir est revenu à Jean Claude K. Ouédraogo avec son œuvre « Soixante Quinze Mille ». Le grand prix du président du Faso du meilleur Film burkinabè a été remporté par le réalisateur Alidou Badini avec son film « Yikian ».

Les réalisateurs burkinabè raflent les prix spéciaux

En plus du palmarès officiel, les œuvres cinématographiques burkinabè ont triomphé lors de la remise des prix spéciaux. Sur les 22 parts du gâteau, 17 ont été données à des réalisateurs burkinabè.

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La moisson a donc été bonne, surtout pour Dani Kouyaté. En plus du sacre suprême, il a raflé quatre prix spéciaux. Il a remporté le prix spécial UEMOA long métrage fiction, celui du Fonds de développement culturel et touristique, le prix Sembène Ousmane de la Fondation Ecobank et celui de la Critique africaine Paulin Soumanou Vieyra.

L’autre grand gagnant lors de la remise des prix spéciaux est le documentariste, Michel K. Zongo. Il s’est distingué avec quatre prix grâce à son film « L’homme qui plante les baobabs ». Il a reçu le prix spécial de IAMGOLD Essakane SA, celui de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) pour la promotion du secteur privé, le prix spécial WaterAid Climat, eau et assainissement en Afrique et celui de l’excellence en sécurité alimentaire du Programme alimentaire mondial (PAM). D’autres réalisateurs ont également fait la fierté du pays des hommes intègres à cette cérémonie de distinction des prix spéciaux.

L’UEMOA a aussi décerné le prix spécial en court métrage fiction à Ismaël Compaoré avec son œuvre « Foulsaré ». Le film « Une si longue nuit » de la réalisatrice Delphine Yerbanga s’est arraché le prix Félix Houphouët Boigny du Conseil de l’Entente. La série « Bienvenue à Kikidéni » de Amina Diallo Glez dit Kadi jolie a remporté le prix spécial PNUD pour la cohésion sociale. Le prix de la chance de la LONAB a été décerné à Orokiatou Baro avec son court métrage, « Sous le rônier ». Le prix dénommé Souveraineté sponsorisé par LI Yubao, conseiller spécial du président du Faso, chargé de la mobilisation des ressources, et soutenu par le ministre en charge des affaires étrangères a été attribué au court métrage documentaire « Kapital » de Simplice Herman Ganou. Il faut souligner que le réalisateur a reçu la mention spéciale dans la catégorie officielle FESPACO Shorts.

Avec son film « Waongo », Augusta Palenfo a reçu le prix spécial HCR sur les situations et expériences de déplacements forcés. Le prix Ababacar Samb-Makharam de la ville de Ouagadougou a été remporté par « Lala » du réalisateur Omar Sambasekou. Le long métrage « Yikian » de Alidou Badini a remporté deux prix spéciaux. La première est celle de la Conférence épiscopale Burkina-Niger et la seconde, le prix SIMPORTRANS International.

En rappel, sur les 235 films sélectionnés pour cette 29e édition, plus de 30 œuvres sont burkinabè. 48 pays ont participé à cette messe du cinéma africain et de sa diaspora. À noter que la 30e édition du FESPACO va se tenir du 27 février au 6 mars 2027.

Samirah Bationo

Lefaso.net