Festival International du Film Documentaire de Martinique 2024 : le « prix Gérard Guillaume » est décerné au film « La lumière des femmes »

La 8e édition du Festival International du Film Documentaire de Martinique – Les Révoltés du Monde de l’Association Protéa s’est achevée dimanche (28 avril). Le prix Gérard Guillaume est décerné au film « La lumière des femmes » d’Élise Darblay et Antoine Depeyre. Cette semaine, le public pourra assister à une sélection des films présentés dans les communes.

Le palmarès du Festival International du Film Documentaire de Martinique – Les Révoltés du Monde 2024 de l’Association Protéa est connu. Pour cette 8e édition, dix films étaient en compétition pour les prix du jury professionnel « Prix Gérard Guillaume », du jury jeunes et du public. 

Cette année, le festival mettait en lumière « une sélection de 14 films autour de figures historiques et de luttes citoyennes pour la liberté, les droits des femmes, la solidarité, la justice économique et sociale ».

Le film « La lumière des femmes » remporte le prix spécial du jury, rebaptisé prix Gérard Guillaume. Le long-métrage d’Élise Darblay et Antoine Depeyre présente l’histoire des villages isolés qui subsistent sans électricité entre le Sénégal et la Mauritanie.

Le film « Éloi Machoro, itinéraire d’un combattant » obtient le prix du public. Le film produit par Fanny Glissant raconte la lutte d’un ancien enseignant Kanak pour l’indépendance de son pays, la Nouvelle-Calédonie (Kanaky, pour les indépendantistes). 

Le prix du meilleur film Caribéen est attribué à « Vichy dans les colonies » de Mathieu Glissant et Audrey Maurion.

« Koromousso Grande Sœur » décroche le prix du jury jeunes.

Le Festival International du Film Documentaire de Martinique 2024 se poursuit en communes. Jusqu’au samedi 4 mai, le public pourra retrouver gratuitement une sélection des films présentés au Palais des Congrès de Madiana.

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Enfin, des projections adaptées aux élèves des établissements scolaires et aux détenus seront également proposées par l’association Protéa « afin que toutes et tous puissent apprécier la manière dont le cinéma documente les combats, réunit et invite à réfléchir sur nos engagements ».


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