Fin de vie : Dominique Potier, député PS, plaide pour la protection des plus vulnérables

Ces deux propositions seront examinées les semaines du 12 et du 19 mai.

Penser la protection de la vulnérabilité

« La gauche est du côté de la protection de la vulnérabilité. » C’est au nom de cette éthique que Dominique Potier explique son opposition à la loi sur l’aide à mourir. Pour le député, cette loi n’est pas progressiste mais libérale. Elle ne donne en réalité pas accès à la liberté de choix, mais bien à un abandon des plus fragiles. « Je crois que cette liberté affirmée, affichée partout, est de fait une fiction. Les plus fragiles, les plus pauvres, les plus exclus, les plus seuls seront les premières victimes de cette politique d’euthanasie.« 

On demandait deux textes pour une question de clarté démocratique.

Après des débats qui ont duré plusieurs mois, les textes sur les soins palliatifs et sur la fin de vie ont été séparés. Dominique Potier salue cette décision et appelle à clarifier les deux propositions. « On demandait deux textes pour une question de clarté démocratique. » Le texte sur les soins palliatifs fait consensus au sein de l’Assemblée et de l’opinion publique et s’inscrit dans une réflexion sur les logiques de programmation, de ressources humaines et de moyens. À contrario, la loi sur la fin de vie suscite de vifs débats. « Je voudrais rappeler que les soins palliatifs ont été créés comme une réponse à des pratiques euthanasiques qui ne disaient pas leur nom, placées sous une forme d’autorité du corps médical. » Pour le député PS, les soins palliatifs sont la promesse de la République de ne jamais abandonner quiconque à la douleur et à la solitude.

 

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