Fin des CESER, Christophe Wachter regrette “une stigmatisation”

C’est l’un des gros dossiers qui occupe en ce moment les députés à l’Assemblée nationale. Votée en commission spéciale, le texte actuel s’en prend à plusieurs instances consultatives de la vie politique. Parmi elles, les CESER, qui par l’expertise des forces économiques et sociales qui le composent, émettent des avis sur les orientations politiques des conseils régionaux.

Seul problème, le dispositif n’est pas très apprécié par les parlementaires nationaux qui ont largement voté sa suppression, notamment parce qu’il serait trop coûteux.

Participer aux orientations politiques locales

Pour Christophe Wachter, l’argument ne tient pas.Les politiques publiques régionales doivent être passées au filtre de l’analyse de représentants de la société civile. Et la volonté expresse de les supprimer commence à ressembler à de la stigmatisation.

Je crois que l’engagement de nos élus à défendre cette instance montre qu’ils reconnaissent que la prise de décision doit être partagée. IL faut que la société civile, les experts de terrain, puissent s’exprimer quand il y a une grande décision à prendre. Toutes les instances de décision sont accompagnées par des conseils économiques et sociaux. C’est le cas de l’ONU ou du Parlement Européen.

Les élus guadeloupéens, sensibilisés à cette problématique, ont âprement débattu en séance ce mercredi pour conserver cette instance. Pour rappel, 37 autres dispositifs similaires sont menacés par la grande réforme de simplification.

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