À l’issue des débats du conseil d’administration sur le Cameroun, Nigel Clarke, directeur général adjoint et président par intérim, a fait cette déclaration.
« La reprise de l’économie camerounaise s’est poursuivie, mais la croissance reste modérée. Les perspectives à moyen terme demeurent globalement positives, tandis que la probabilité d’une détérioration des risques est élevée. Les résultats du programme ont été globalement satisfaisants, et les accords au titre des programmes appuyés par la FEC, le MEDC et la FRD continuent d’aider les autorités dans leurs efforts en vue de maintenir la stabilité macroéconomique, de mettre en œuvre les réformes prioritaires et de faire progresser le programme climatique pour promouvoir une croissance durable.
« Il convient de saluer l’effort consenti par les autorités afin de conserver une trajectoire budgétaire conforme aux objectifs du programme. L’amélioration de la mobilisation des recettes intérieures non pétrolières et de la gestion des finances publiques reste essentielle pour préserver les progrès accomplis dans le cadre du programme. Les mesures prises en vue de limiter les dépenses approuvées par procédure exceptionnelle demeurent nécessaires au maintien de la discipline et de l’intégrité budgétaires. La poursuite des réformes des entreprises publiques et du secteur de l’énergie sera indispensable pour garantir la viabilité budgétaire et la résilience macroéconomique du Cameroun.
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« Les efforts déployés par les autorités en vue de renforcer la solidité du secteur financier et de faire progresser la recapitalisation des banques sont à saluer. Afin de réduire les facteurs de vulnérabilité structurels, il convient d’approfondir le marché financier national et de travailler en étroite collaboration avec les institutions financières régionales.
« Il sera nécessaire d’accélérer les réformes de la gouvernance et de parfaire le régime de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) pour promouvoir une croissance inclusive et tirée par le secteur privé, sortir de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) et lever la suspension de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
«r, mais sa dette est viable. Il est important de faire progresser la restructuration de la raffinerie de pétrole et de mettre en œuvre des réformes dans le secteur de l’électricité et dans d’autres entreprises publiques afin de limiter les passifs éventuels et d’améliorer la qualité des services publics.
« Le Cameroun a bien progressé dans la mise en œuvre du programme appuyé par la FRD. Il est indispensable de préserver la dynamique des réformes et d’améliorer le cadre institutionnel régissant les politiques climatiques afin de renforcer la résilience face aux chocs climatiques et de mobiliser de nouveaux investissements de la part des pourvoyeurs de fonds et du secteur privé. »
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