Ce soir, à 21 h 30, Jazz à Foix s’ouvrira sur la prestation envoûtante de Dominique Fils-Aimé. Une artiste lumineuse qui se livre à vous en toute authenticité.
Vous rappelez-vous quand la musique a changé votre vie ?
La musique est omniprésente depuis mon enfance, comme une amie qui me soutient et me procure beaucoup de bien-être.
Avec quel artiste, vivant ou non, choisiriez-vous de collaborer ?
J’apprécie toute personne connue ou non, qui crée à partir de ses émotions, donc la liste est longue (rires).
Vous voyez la musique en couleurs, alors quelle est la vôtre ?
J’aimerais qu’elle soit ressentie comme lumineuse, avec du jaune pour les émotions positives et un petit passage par le bleu lorsque j’évoque la lourdeur du moment, le blues… Il peut y avoir toutes les teintes, mais combinées de façon à ce qu’elles procurent un sentiment de chaleur.
Que diriez-vous à une personne qui vous déclarerait « Je ne sais pas chanter » ?
Je répondrais que tout le monde sait chanter ! Je pense sincèrement que le chant, l’art en général est accessible à tous. Il est instinctif chez l’enfant Se perdre en grandissant quand il découvre le jugement.
Quel événement vous a laissé une empreinte indélébile ?
J’ai eu le privilège de me produire dans la cour du château de Rosa Bonheur, qui a œuvré pour l’émancipation de la femme. Je vis intensément l’instant présent, donc tout s’imprime en moi.
Qu’est-ce que les femmes ont apporté dans l’univers du jazz ? Sûrement leur force et leur douceur qui ont permis une ouverture émotionnelle. Culturellement, les hommes ne sont pas encouragés à partager leurs sentiments. L’implication des femmes dans la société tire celle-ci vers plus d’harmonie.
Le jazz ouvre-t-il des espaces de dialogue ?
Complètement ! Le jazz n’est pas qu’une question de notes, mais de liberté qu’on se donne pour communiquer des ressentis profonds en toute liberté et sortir des carcans académiques.
Vous soutenez l’émancipation féminine, mais pas que…
Oui, le désir d’équité et d’égalité d’opportunité m’habite aussi. C’est la seule base sur laquelle construire une société. Notamment concernant les personnes dont elle n’accepte pas la singularité et/ou qu’elle ne veut pas montrer.
Que chanteriez-vous à la petite Domi de ses débuts ?
« Don’t worrry » de Bob Marley. Je lui dirais d’aller où l’amour est, l’encouragerais à chercher la lumière, à ne jamais se faire violence en côtoyant des personnes ténébreuses, à suivre son instinct et garder le cœur ouvert.
Aimez-vous les petites scènes comme celle de Jazz à Foix ?
Il n’y a pas de petite scène, il n’y a que des gens avec qui je partage mes émotions ! Les petites scènes offrent l’opportunité d’établir une connexion plus profonde avec le public. Alors j’ai hâte !
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