D.R. – Une cantine financée par SMBB permet aux jeunes filles pauvres d’avoir un bon repas journalier.
Au village de Fons-sur-Lussan, une association se mobilise en faveur de la scolarisation, de la 6e à la Terminale, de près de 50 jeunes filles dans la ville de Kaya au Burkina Faso. Le droit à l’éducation reste aléatoire dans certains pays d’Afrique en particulier pour les jeunes filles de familles pauvres. Les revenus insuffisants de leurs mamans qui pratiquent surtout des petits commerces de denrées de première nécessité ne leur permettent pas de payer les frais de scolarité, les fournitures et l’uniforme obligatoire.
Égalité et autonomisation, thèmes de la Journée internationale 2025 des droits des femmes, constituent les objectifs de cette action de solidarité envers les filleules parrainées. L’éducation qu’elles reçoivent leur permet d’éviter les mariages forcés et d’acquérir, au-delà des connaissances en français, mathématiques et sciences, un statut respecté dans la société africaine. Elles pourront prétendre à des emplois plus rémunérateurs, à des responsabilités dans des coopératives de femmes, en un mot à être autonomes et assurer l’avenir de leurs familles.
Solidarité Mont Bouquet Burkina soutient 72 filles
En liaison avec une association de droit local, la sélection de ces filleules est assurée par un comité de responsables éducatifs et de femmes qui analyse les situations les plus préoccupantes. L’approche est laïque. Chaque filleule est parrainée par une marraine ou un parrain qui reçoit sa fiche et sa photo et qui peut la suivre durant sa scolarité en communiquant avec elle.
Financer le centre éducatif de Kaya au Burkina Faso
L’association Solidarité Mont Bouquet Burkina (SMBB) dont le siège social est situé à la mairie de Fons-sur-Lussan a ainsi permis depuis sa création en 2015 de soutenir financièrement 72 jeunes filles. Elle bénéficie d’une subvention de la Fondation de France pour le fonctionnement du centre éducatif de Kaya mais les parrainages sont uniquement financés par les dons des adhérents à hauteur de 200 € par an défiscalisables à 66 %.
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