Football. Samuel Eto’o accusé de ne pas être Camerounais, son poste à la fédération remis en cause

Samuel Eto’o à nouveau chahuté au Cameroun. Président de la Fecafoot depuis 2022, l’ancien buteur du FC Barcelone est de nouveau la cible de critiques dans son pays. Henri Claude Balla Ongolo, président l’ACFAC (Association des clubs de football amateurs du Cameroun), a signé un communiqué affirmant qu’Eto’o n’a pas la nationalité camerounaise et est donc illégitime pour être le président de la fédération.

Henri Claude Balla Ongolo assure avoir des « preuves irréfutables » que Samuel Eto’o a acquis la nationalité espagnole en 2007. D’après la législation du pays africain, lorsqu’un citoyen camerounais opte pour une deuxième nationalité, il perd automatiquement à la première, amenant le président de la Fecafoot « à renoncer à la nationalité camerounaise de manière formelle », selon l’ACFAC.

Deuxième acte de la brouille entre Eto’o et Balla Ongolo

Selon les écrits de la fédé camerounaise, le président doit impérativement avoir la nationalité camerounaise. « Monsieur Samuel Eto’o Fils a donc, en toute connaissance de cause, trompé la vigilance des membres de la commission électorale », assène l’instance, qui demande également que l’ancienne star des Lions indomptables dédommage la fédération à hauteur de 20 milliards de francs CFA (15 millions d’euros).

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Ce n’est pas la première fois que Samuel Eto’o est tancé par Henri Claude Balla Ongolo. En 2022, peu après l’élection d’Eto’o, le dirigeant africain avait déjà réclamé la tête du président nouvellement élu puisque celui-ci venait d’être condamné par la justice espagnole à de la prison pour fraude fiscale, se référant à nouveau aux statuts de la Fecafoot.

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