Il semble que l’affaire Stempy Love Obame qui s’est soldée par une condamnation à 12 mois d’emprisonnement dont trois fermes et 10 millions de F CFA d’amende n’ait pas réfréné les ardeurs de celles et ceux qui ne ménagent aucun effort pour semer le trouble dans la vie d’autrui par la ruse, la diffamation, l’injure et la violence. Dernier fait en date, le piquet de grève dressé devant le Samu social gabonais par Orcel Vianney Mickoto et Cie, au mépris de la loi, ponctué d’exactions injustifiables.
Créé en 2017 par le Dr. Wenceslas Yaba qui en est le coordonnateur général, le Service d’aide médicale d’urgence (Samu) social gabonais est depuis devenu un outil indispensable pour la couverture sanitaire gratuite dans notre pays. Au point que de régime en régime, son impact indubitable, attire respect et encouragement. Preuve en est faite avec l’implication du Gen. Brice Clotaire Oligui Nguema pour l’érection de 7 des 12 Samu sociaux.
La violence comme outil de contrainte dans un pays en restauration ?
C’est assurément la réflexion qu’on serait amené à faire au regard des actes de barbarie qui y sont perpétrés depuis quelques jours par des individus se revendiquant d’avoir travaillé pour ladite structure entre 2017-2018 soit au lancement des activités. Ces derniers s’appuient sur une décision de l’inspection du travail attaquée et donc en cours de traitement, pour se prévaloir d’un droit au trouble. Faut-il rappeler que le Samu social gabonais n’est ouvert qu’aux fonctionnaires de 1ère et 2eme catégorie et donc que le motif de la grève est irrégulier car personne n’y envisage une carrière.
Pourtant, usagers et riverains de la zone dite derrière l’église évangélique de Derrière la prison, ont été les témoins impuissants d’attaques répétées par un collectif qui serait mené par Orcel Vianney Mickoto. Mais comment utiliser la violence pour obtenir l’application d’une décision ? Une dissonance cognitive selon les praticiens du droit qui commandent la retenue une fois que l’appareil judiciaire est mis en gestation. Pis, la grève via ce piquet est revêtu du sceau de la barbarie car, même à supposer, qu’ils étaient agents en droit, étant hors de la structure depuis plus de 6 ans, leur mouvement n’est pas une grève mais une levée de boucliers maquillée.
Le Samu social, la béquille de l’État qui gêne ?
Difficile de nier en 7 ans d’existence la portée rationnelle et l’efficacité de cette structure qui a fini par supplanter les organismes publics du secteur humanitaire. À ce jour, seul le 1488 est ouvert et disponible pour répondre aux urgences sanitaires et médicales des populations des 9 provinces et même des coins presque jamais parcourus par les services de santé publique. Que dire des caravanes chirurgicales générales et d’ophtalmologie menées par des experts venues d’ailleurs.
Ce sont des milliers de compatriotes qui recouvrent la vue, l’usage de leurs membres et tout simplement leur plénitude de santé, et, cerise sur le gâteau, des médicaments remis à titre gratuit pour toutes les pathologies. Difficile dès lors de cerner l’intérêt pour ce groupuscule de compatriotes d’avilir l’image de ce qui fait la fierté de notre pays. 7 ans après, bien qu’en droit d’exiger ses dus, la logique sociétale prescrit de suivre les canaux légaux. Sans quoi la loi pourrait se retourner contre vous. Ce qu’a pertinemment cerné le coordonnateur général du Samu social gabonais en saisissant les autorités judiciaires aux fins de cessation de troubles. Le revers de la médaille.
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