S’étant montré particulièrement déterminé à quitter sa résidence de la Sablière pour se rendre (y compris à pied) à la prison centrale de Libreville où sont incarcérés Sylvia et Noureddin Bongo Valentin, l’ex-président gabonais serait parvenu à obtenir des militaires au pouvoir un appel téléphonique de quelques minutes avec son épouse, en mars dernier.
On le dit «combatif mais aussi têtu», au point que ses proches craignent de le voir mener jusqu’au bout la grève récemment entamée avec ses deux fils, Bilal et Jalil. Ce mardi 21 mai, RFI révèle par exemple que le caractère bien trempé d’Ali Bongo et sa détermination à sortir sa famille de la situation actuelle lui ont permis d’obtenir des nouveaux dirigeants du Gabon un appel téléphonique de quelques minutes avec son épouse Sylvia. C’était un jour de mars, à en croire un de ses proches.
Ce jour-là, Ali Bongo aurait tenté de quitter sa résidence de la Sablière à Libreville sans tenir compte de son état physique. L’ex-président gabonais «en avait marre. Il voulait voir son épouse», raconte la source de RFI. Et si «tout le monde l’a supplié de ne pas partir», le chef de l’État déchu se serait quand même dirigé seul vers la sortie, décidé à aller prendre des nouvelles de son épouse. Un déplacement qu’il aurait fait à pied s’il le fallait.
Face à la détermination d’Ali Bongo, un haut gradé du Renseignement aurait été dépêché à la Maison d’arrêt des femmes, sise à la prison centrale de Libreville, pour passer un téléphone à Sylvia, pour lui permettre de parler quelques minutes avec son époux. Ce n’est qu’après ce coup de fil qu’Ali Bongo aurait accepté de revenir sur sa décision et de regagner ses appartements.
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