C’est le scénario ubuesque qui vient d’être livré à la population gabonaise. En effet, entré en grève de la fin en contestation du traitement désobligeant qui aurait été infligé à son épouse ainsi qu’à son fils, l’ancien Chef de l’État Ali Bongo Ondimba aurait obtenu des autorités de la transition l’autorisation de communiquer avec sa dulcinée Sylvia Bongo Ondimba. Retour sur un chantage réussi.
L’affaire faisait grand bruit, pourtant peu n’y accordait assez de crédit. L’ancien Président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba avait bien entamé une grève de la faim. L’aînée des fils Bongo aurait décidé d’enclencher ce processus de d’auto privation pour mettre en lumière les présumés traitements inhumains dont feraient l’objet les membres de sa famille à en croire Radio France International (RFI).
Ali Bongo, téméraire à raison ?
C’est en tout cas ce que rapporte notre confrère Radio France International dans sa parution du mardi 21 mai 2024. Si Ali Bongo Ondimba est affaibli physiquement, il a conservé son caractère bien trempé. Pour preuve, durant le mois de mars, alors qu’il aurait entamé sa grève de la faim, l’ancien Chef de l’État gabonais aurait pris l’initiative de se rendre « à pieds » à la Prison centrale de Gros bouquet. Autant dire qu’il aurait parcouru la sablière jusqu’à derrière la prison. Sacré ABO !
En descendant les marches d’escalier, le fils d’Omar Bongo aurait été prié de ne pas envenimer les choses. En l’occurrence, sa situation sanitaire dégradée. Pourtant selon RFI, Ali Bongo « en avait marre. Il voulait voir son épouse », raconte la source de RFI. Face à sa témérité, un Haut gradé des services de renseignements près le CTRI aurait été mis à contribution pour que le couple Ali-Sylvia soit en communication téléphonique pendant quelques minutes. Une diligence du CTRI qui aurait calmé le président déchu. Enfin rassuré.
Gabon Média Time
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