Dans le cadre de ses réformes de la gouvernance territoriale, le gouvernement de transition entend renforcer l’implication des collectivités locales dans la gouvernance du développement national. Pour ce faire, celui-ci entend renforcer la déconcentration des pouvoirs et des ressources au niveau local, d’où le lancement le 16 avril dernier, du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC). Un programme appuyé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Dans l’optique d’accompagner efficacement le processus de déconcentration et de développement des territoires, le gouvernement de transition a inscrit en lettre d’or dans son Plan national de développement pour la Transition (PNDT), le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), qui vient d’être lancé par le premier ministre, Raymond Ndong Sima, en marge de l’atelier dédié, organisé par le ministère de la Planification et de la prospective en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Essentiel pour un développement harmonieux et harmonisé du pays, ce PUDC implique entre autres de « renforcer les capacités administratives déconcentrées, d’améliorer leur coordination avec les collectivités locales et leur donner les moyens nécessaires pour mettre en œuvre les politiques et les programmes du PNDT au niveau territorial ». En plus d’améliorer l’accès aux infrastructures et aux services sociaux de base dans les zones rurales, le PUDC se propose d’améliorer l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base grâce à une optimisation de l’approvisionnement en eau potable et en électricité.
Désenclavement des départements et des populations locales en ligne de mire
Crucial pour une plus grande implication de l’ensemble des populations dans la dynamique de développement que tente d’impulser les nouvelles autorités, le désenclavement des départements et des populations voulu par la PUDC, nécessitera par ailleurs la mise à disposition dans les départements, cantons et villages, d’infrastructures routières pour la circulation des personnes et biens. Si l’on s’en tient au document de cadrage y relatif, les principales interventions envisagées concernent l’ouverture et l’entretien des pistes rurales, l’entretien des routes nationales et secondaires en terre.Un planning d’actions réalisée à travers une organisation adéquate s’appuyant sur les unités opérationnelles locales des Travaux Publics provinciaux notamment, mais également une promotion des activités locales, des chaînes de valeur et de l’employabilité des jeunes sont également prévus dans le cadre de ce programme, à travers des mécanismes d’appui aux producteurs et à la formation des jeunes.
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