Gabon : la promotion 2022 des élèves de l’ENEF réclame son intégration à la Fonction publique | Gabonmediatime.com

Le 29 avril dernier, le collectif des anciens étudiants de l’École Nationale des Eaux et Forêts (ENEF) a pris une initiative notable en adressant une lettre à Geoffroy Foumboula Libeka, le quatrième Vice-président de l’Assemblée nationale du Gabon. Dans cette correspondance, dont une copie a été obtenue par La Cigale Enchantée, les diplômés de la promotion 2022 ont exprimé leur profond désir de voir leur intégration à la Fonction publique, une démarche jusqu’à présent sans succès.

Décidément, l’intégration à la Fonction publique gabonaise relève d’un véritable parcours du combattant. Après la 17ème promotion de l’Ecole normale supérieure (ENS), c’est au tour de la promotion 2022 des étudiants de l’École nationale des eaux et forêts de réclamer leur intégration. 

Toujours en attente d’intégration

Après avoir suivi leur formation à l’ENEF, ces jeunes diplômés ont soumis leurs dossiers aux ministères des Eaux et Forêts et de la Fonction publique, dans l’espoir d’obtenir des opportunités d’emploi au sein de l’administration publique. Malheureusement, ont-ils déploré, leurs démarches sont restées lettre morte, sans aucune réponse favorable de la part des autorités concernées.

Face à cette impasse, certains membres du collectif ont tenté de se tourner vers les entreprises forestières opérant sous gestion asiatique. Cependant, ils ont rapidement été confrontés à des conditions de travail précaires et des rémunérations peu attractives, ne favorisant en rien une carrière professionnelle épanouissante dans le secteur forestier.

Le collectif souligne également les multiples irrégularités constatées sur le terrain, telles que la corruption des agents forestiers, le non-respect du Code du travail et du Code de l’environnement. Ces pratiques compromettent non seulement les droits des travailleurs, mais également la préservation des ressources naturelles, mettant ainsi en péril la durabilité du secteur forestier gabonais. Gageons que les revendications de ces compatriotes qui ne demandent qu’à contribuer au développement de leur pays soient entendues par les autorités de la Transition. 



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