Gabon : Marcel Doupamby Matoka tire sa révérence ! | Gabonmediatime.com

C’est sans aucun doute l’une des figures marquantes de la vie politique gabonaise qui vient de passer l’autre côté du voile. En effet, ce samedi 04 mai au soir, l’ancien député de la commune de Fougamou et ancien ministre des Finances, de l’Économie, du Budget et des Participations, Marcel Doupamby Matoka est décédé à la polyclinique El Rapha de Libreville.

La dernière fois qu’il avait été aperçu, c’était au cours de la cérémonie d’ouverture du Dialogue national inclusif en présence du président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema. Ministre des Finances de 1994 à 1999 sous l’ère Omar Bongo Ondimba Marcel Doupamby Matoka aura été une figure marquante de la politique gabonaise et éminent membre du Parti démocratique gabonais (PDG). 

Une figue emblématique de la politique gabonaise

Né le 14 octobre 1942 à Moulandou-Fouala, à une quarantaine de kilomètres sur la route de Mouila, le fils de feu Matoka était un banquier de formation et un pur produit du Crédit Lyonnais où il a fait ses premiers pas avant d’être affecté au Gabon, en qualité de directeur général adjoint de l’Union gabonaise des banques (UGB). C’est dans cet établissement bancaire qu’il avait franchi les échelons. Devenant ensuite, à tour de rôle, directeur général, puis Président-directeur général. Et, enfin, président du Conseil d’administration. 

Il a aussi occupé plusieurs portefeuilles dans le gouvernement. Tour à tour, il a été ministre du Travail et de l’Emploi, ministre des Finances, du Budget et de l’Économie, ministre de la Planification et ministre du Commerce. Sur le plan politique, “Ka Di kake”, comme aimait à le designer ses électeurs de Fougamou, Marcel Doupamby Matoka aura marqué positivement sa circonscription électorale en impulsant le développement de plusieurs infrastructures. De 1996 jusqu’à son retrait de la vie politique en mars 2018, il était le député de Fougamou. Commune dont l’histoire retiendra aussi qu’il a été le premier maire élu.



Crédit: Lien source

Les commentaires sont fermés.