Gabon / Sanctions de la Banque Mondiale : le gouvernement de Brice Oligui Nguema sort du silence

Dans un geste audacieux qui secoue les sphères économiques de l’Afrique centrale, le gouvernement du Gabon brise enfin le silence sur les récentes sanctions de la Banque mondiale.

Cette réaction, attendue avec impatience par les observateurs internationaux, survient dans un contexte de tension palpable entre Libreville et ses partenaires financiers.

Le ministère des Comptes publics, fer de lance de cette offensive diplomatique, a dévoilé une stratégie ambitieuse visant à redresser la barre des finances publiques.

Au cœur de cette démarche : l’apurement des arriérés qui ont valu au Gabon une suspension temporaire de la liste des pays éligibles aux financements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).

« Les impayés ont été soldés », affirme avec assurance le communiqué ministériel, balayant d’un revers de main les spéculations sur une éventuelle incapacité du pays à honorer ses engagements.

Cette annonce, qui résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel économique gabonais, laisse entrevoir une lueur d’espoir pour les projets en suspens, notamment le tant attendu « Gabon Digital ».

Mais au-delà de cette apparente victoire, le gouvernement de Brice Oligui Nguema se trouve confronté à un défi de taille : restaurer la confiance des institutions financières internationales.

Car si le Gabon prépare l’obtention de 139,3 millions d’euros auprès de la BIRD, la route vers le déblocage de ces fonds reste semée d’embûches.

Le ministère, dans un exercice de transparence inédit, évoque des « raisons techniques » pour justifier les retards de paiement. Une explication qui, si elle ne convainc pas totalement, a le mérite d’ouvrir la voie à un dialogue renouvelé avec la Banque mondiale.

Alors que le pays s’efforce de sortir de l’ornière financière héritée du régime précédent, la question qui brûle toutes les lèvres demeure. Le Gabon parviendra-t-il à reconquérir pleinement la confiance de ses partenaires internationaux, dont la Banque Mondiale ?

L’avenir économique de cette nation riche en ressources naturelles en dépend, et avec lui, les espoirs de développement de tout un peuple.

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