Gabriel Attal alerte sur la « menace » qui pèse sur les institutions

Gabriel Attal, qui vise l’élection présidentielle de 2027, appelle son camp à rester mobilisé pour les deux années à venir, alors que son parti est au pouvoir depuis la première élection d’Emmanuel Macron.

Au bout d’environ une heure de discours, il annonce lancer un slogan « deux ans pour la France », tout en demandant de ne « pas rester immobiles jusqu’en 2027 ».

Gabriel Attal assure que son camp compte présenter l’an prochain un « projet complet pour notre pays et pour les Français », reconnaissant que son parti est au pouvoir depuis 2017 mais doit prendre la mesure de ses réussites et de ses échecs pour se « réinventer ».

L’ancien Premier ministre évoque une nouvelle donne, sous les effets de l’IA, du dérèglement climatique et des nouveaux équilibres des forces politiques à l’échelle mondiale.

Gabriel Attal affirme que son groupe ne votera pas la proposition de loi d’Éric Ciotti pour faire disparaître la peine d’inéligibilité immédiate, assurant qu’il est nécessaire que les politiques soient exemplaires.

« Tu voles, tu payes, surtout quand on est un responsable politique », répond-il à Marine Le Pen.

Une reprise de sa déclaration « tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter » prononcée en 2024.

L’ancien Premier ministre affirme ne pas se réjouir de la condamnation de Marine Le Pen et lui reproche ses invectives contre la justice et les magistrats:

« Il ne nous appartient pas de dire si le jugement rendu est bon ou mauvais (…) Marine Le Pen et le RN ont été reconnus coupables après dix années d’enquête et de procédure, après avoir détourné des millions d’euros de nos impôts ».

Gabriel Attal demande « solennellement » la libération de l’auteur Boualem Sansal, condamné par la justice algérienne à cinq années de prison.

« Nos institutions sont menacées par l’ingérence, la désinformation », affirme Gabriel Attal, s’attaquant à une « internationale réactionnaire ».

« Ce sont eux qui aux USA veulent s’attaquer à la diversité (…) jusqu’ici en Europe », a dénoncé l’ancien Premier ministre.

À Saint-Denis, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal s’apprête à prendre la parole au congrès d’Ensemble pour la République.

En conclusion de son discours, Marine Le Pen assure que les attaques dont elle dit faire l’objet survienne car son parti est « en train de gagner »:

« Nous sommes en train de gagner, vous êtes en train de gagner (…) Ils sont pleinement conscients de l’immense vague » de nouveaux électeurs du Rassemblement national.

Alors que Marine Le Pen continue de s’attaquer à une « décision de justice » qui serait selon elle une « décision politique », plusieurs personnes scandent en cœur « Macron démission ».

Marine Le Pen regrette d’avoir été ajoutée à un « tableau de chasse judiciaire », estimant avoir été prise dans une « chasse à l’homme politique ».

« Je n’hésite pas à souligner la dimension politique dans le procès qui nous est fait », assure-t-elle, s’attaquant aux magistrats directement.

« Il ne s’agit pas d’une décision de justice. Il s’agit d’une décision politique! », juge l’élue condamnée lundi.

La députée du Rassemblement national remercie le demi-million de signataires de la pétition partagée lundi après sa condamnation. Des chiffres qui ne peuvent pas être vérifiés directement sur la plateforme.

Marine Le Pen prend à son tour la parole à la tribune. « Cette décision a foulé au pied mon peuple, mon pays et mon honneur! » a lancé la cheffe de file des députés du RN, condamnée lundi pour détournement de fonds publics.

« Que chacun soit rassuré, je ne lâcherai rien! »

Jordan Bardella, président du RN, dénonce une « décision injuste » après la condamnation de Marine Le Pen « contre laquelle il nous appartient de défendre notre honneur et jusqu’au bout notre innocence », dit-il en meeting à Paris.

« Le 31 mars 2025 restera une date sombre dans l’histoire de France. La décision judiciaire injuste et scandaleuse prononcée contre Marine Le Pen et visant à l’élimier de la course présidentielle est d’abord une attaque directe contre la démocratie, une blessure pour des millions de Français patriotes », affirme-t-il.

Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon salue la mobilisation contre l’extrême droite qui a rassemblé 15.000 personnes aujourd’hui place de la République à Paris, selon les organisateurs.

« La mobilisation contre l’extrême droite est dorénavant engagée avec fermeté et profondeur. Une force immense est disponible pour refuser la victimisation de Le Pen et du RN », assure-t-il sur son compte X.

Emmanuel Macron célèbre le 9e anniversaire de son mouvement, appelé à l’époque En Marche et aujourd’hui appelé Renaissance.

« Il y a neuf ans, à Amiens, nous étions quelques-unes et quelques-uns avec des idées fortes et des convictions ancrées, loin de tout appareil politique », soutient le président dans un message posté sur X.

« Ce mouvement a permis de faire tant de progrès pour la France et l’Europe », affirme-t-il, estimant que « tant est encore à écrire ensemble » à deux ans de la présidentielle.

Environ 15.000 personnes ont participé à la manifestation rassemblant les différentes forces de gauche ce dimanche à Paris, rapportent les organisateurs à BFMTV.

Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, accuse Marine Le Pen de défendre un « système judiciaire à double vitesse » en considérant que « la justice est beaucoup trop dure » pour son camp et en appelant pour une « tolérance zéro » pour les autres.

« Marine Le Pen prône une justice pour tous les autres (qui soit) beaucoup moins laxiste, beaucoup plus dure, il faut une tolérance zéro, une incarcération à la première infraction, il ne faut pas d’aménagement des peines », énumère Marine Tondelier, au meeting de la gauche à Paris.

« Et pour les leurs, la justice est beaucoup trop dure. C’est ce qu’on appelle de l’hypocrisie, un système judiciaire à double vitesse », accuse l’écologiste.

« Le plus grave, c’est qu’elle vise la présidentielle, elle veut être présidente de la République », déplore la conseillère régionale des Hauts-de-France.

Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, dit « ne pas partager » le trouble du François Bayrou sur la condamnation de Marine Le Pen et l’application immédiate de sa peine d’inéligibilité pour détournement de fonds publics.

« On est typiquement dans le cas où il y a un risque de récidive, le Rassemblement national conteste le principe même de ce qui lui est reproché », estime-t-elle sur France Inter, assurant qu’elle n’est pas favorable à la suppression de l’exécution provisoire pour les peines d’inéligibilité.

François Bayrou a été « troublé par l’énoncé du jugement » de cinq ans d’inéligibilité avec effet immédiat à l’encontre de Marine Le Pen, a rapporté lundi son entourage.

Éric Coquerel, député LFI, estime que le RN « essaye d’imposer sa loi et fait du trumpisme, c’est-à-dire qu’il s’en prend aux juges et à la justice, alors même que les faits qui sont reprochés à Marine Le Pen et à plusieurs des cadres du RN sont extrêmement graves », au micro de BFMTV.

« Il est normal de défendre les juges qui ont été menacés », dit-il, à propos du rassemblement de la gauche ce dimanche, déplorant que toutes les forces de gauche ne soient pas présentes.

« On défend ici l’État de droit et on rappelle que les coupables ne sont pas les juges, et les victimes ne sont pas le RN », soutient le député insoumis.

Le député RN Sébastien Chenu défend le meeting en soutien à Marine Le Pen prévu cet après-midi à Paris, assurant qu’il s’agit d’une « manifestation qui est pacifique, démocratique, de soutien à la démocratie, de soutien à Marine Le Pen », sur LCI.

« C’est une façon aussi de dire notre mécontentement. Nous revendiquons le fait de considérer qu’il y a une bascule dans notre pays, parce que si on va priver les Français de la candidate qui fait la course en tête dans les sondages, évidemment ça pose un problème de légitimité de l’élection présidentielle », soutient l’élu, aussi vice-président du RN.

Le président du parti Horizons Édouard Philippe, qui ne cache pas ses ambitions pour 2027, appelle pour « un projet clair plutôt que l’attaque de son adversaire », lors du meeting de Renaissance à Saint-Denis.

« Plus ce projet est clair, plus il est ambitieux, plus il est précis, plus il est argumenté, plus il est cohérent, plus on a de chance de se faire entendre par une base large », soutient l’ex-Premier ministre.

« Je vois bien dans le débat public beaucoup de gens s’affairer à dénoncer. Ils ont raison. Nous ne partagerons jamais le fond des idées, ni l’objectif que dessinent la droite extrême et la gauche extrême, mais je propose qu’au lieu de systématiquement désigner l’adversaire, nous nous interrogions », dit-il. 

Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard assure que le rassemblement de la gauche du jour constitue une « première initiative de riposte » face à une « extrême droite qui s’attaque à la démocratie et à l’État de droit », devant la presse avant le rassemblement.

« C’est une occasion de montrer que quand l’extrême droite montre son vrai visage, le RN est un parti violent et dangereux qui menace les juges », soutient l’élu insoumis.

« La seule fois où on voit l’extrême droite dans la rue, c’est pour défendre ses intérêts », tacle-t-il.

Le Parti socialiste participera à la manifestation de la semaine prochaine, le samedi 12 avril pour « défendre l’État de droit », lancée à l’appel des associations SOS Racisme et la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et de la CGT, a appris BFMTV.

Le PS ne sera pas présent aujourd’hui au rassemblement contre l’extrême droite, au contraire des Écologistes et de La France insoumise.

Marine Le Pen déclare qu’elle contestera sa condamnation par la voie « démocratique » et « pacifique », invoquant le combat pour les droits civiques aux États-Unis du pasteur Martin Luther King Jr.

« Ce sont les droits civiques des Français aujourd’hui qui sont mis en cause », affirme-t-elle par visioconférence aux congressistes de la Lega italienne, le parti anti-immigration de Matteo Salvini, réunis à Florence.

L’entourage de Marine Le Pen a déjà fait référence ces derniers jours au leader des droits civiques assassiné le 4 avril 1968 par un ségrégationniste blanc.

« Nous allons utiliser tous les moyens de droit possibles pour pouvoir concourir à cette élection présidentielle et mettre en échec cette tentative de mettre fin au fonctionnement démocratique de la France », assure Marine Le Pen.

Découvre notre article complet sur les déclarations de Marine Le Pen.

François Bayrou appelle à « saisir la chance et créer les conditions de l’unité entre nous », lors d’un rassemblement du bloc central à Saint-Denis.

« Je ne sais pas si c’est un bloc, un ensemble, un orchestre symphonique, mais il y a des sensibilités différentes qui ont toutes choisi de se réunir pour redresser le pays », poursuit le Premier ministre, ajoutant:

« Faire qu’elles travaillent et bossent ensemble, c’est notre devoir ».

« Nous voulons travailler avec toutes les sensibilités du peuple français, toutes celles qui respectent le droit, la justice et les valeurs des droits de l’Homme », conclut-il, renvoyant dos à dos « l’extrême droite et l’extrême gauche ».

Interrogé sur BFMTV à propos des soutiens internationaux à Marine Le Pen après sa condamnation, Jean-Philippe Tanguy affirme être « contre les ingérences politiques quelles qu’elles soient ».

« Le soutien du Kremlin, ça ne nous a pas aidés une seule seconde bien au contraire, c’est une ingérence », déclare le député RN.

Invitée de BFMTV, Maud Bregeon, députée « Ensemble pour la République », dénonce une « trumpisation dans le discours » du RN depuis la condamnation de Marine Le Pen.

Elle cite notamment les soutiens de l’extrême droite internationale à la cheffe de file du RN. « On a les amis qu’on mérite, ça dit bien beaucoup de choses sur la tonalité du discours du RN », estime-t-elle.

« Le RN jette l’opprobre sur l’ensemble de l’institution judiciaire et met une cible dans le dos des juges », regrette Maud Bregeon.

« Lorsqu’on aspire à diriger l’État, on doit être garant de la séparation des pouvoirs et du respect des différentes institutions », ajoute-t-elle.

Depuis Saint-Denis où le parti Renaissance organise un meeting et des débats, Gabriel Attal accuse le Rassemblement national d' »attaquer les juges » et « nos institutions ».

« Nous faisons bloc face aux extrêmes. Nous assumons d’être un bloc central », dit-il également, appelant à ne pas se contenter d’être un bloc de digue de résistance ».

Invitée de BFMTV, Manon Aubry, eurodéputée de LFI, assure que « tout distingue » son parti du RN.

À l’annonce de la condamnation de Marine Le Pen, le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon avait réagi à rebours du reste de la gauche en disant « refuser par principe que le recours soit impossible pour un justiciable quel qu’il soit ».

À nouveau ce dimanche, Manon Aubry affirme préférer battre le RN « dans les urnes ». « La différence avec eux c’est que nous respectons l’indépendance de la justice et l’État de droit », affirme-t-elle.

L’eurodéputée tance également le PS, dont une partie ne participera pas à la manifestation parisienne tout à l’heure, estimant que « ce n’est pas la première fois (qu’il) manque à l’appel dans un rassemblement contre l’extrême droite ».

Le rassemblement organisé à Saint-Denis aujourd’hui par le parti Renaissance était prévu de longue date, mais a changé d’esprit avec la condamnation de Marine Le Pen et la manifestation du RN prévue ce même jour.

Gabriel Attal, qui donnera un meeting dans l’après-midi, reconnaît qu’il n’est pas toujours simple d’exister quand on n’est plus au gouvernement mais il entend là imposer un duel de valeurs face au RN.

Avant ce discours, il y aura une table ronde avec Gabriel Attal et d’autres Premiers ministres comme François Bayrou ou Édouard Philippe, alors que le candidat du bloc central pour 2027 n’est pas encore désigné.

Pour Alexis Corbière, il est nécessaire que la gauche fasse « entendre une voix politique pour dire que (Marine Le Pen) n’est pas la victime mais la coupable ».

La manifestation organisée cet après-midi est « une manière de dire qu’il y a un peuple de gauche et écologiste qui voit la menace de l’extrême droite », dit-il sur BFMTV.

Pour le député, il faut dire aux Français que « quand on détourne 4,1 millions d’euros, ce n’est pas un désaccord administratif, c’est un détournement de l’argent public pour enrichir un clan ».

Alors que ce week-end a des airs de campagne présidentielle, selon Alexis Corbière, il faut un candidat commun de la gauche et des écologistes à l’élection présidentielle de 2027.

Le député Boris Vallaud lance ce matin sa campagne pour prendre la tête du Parti socialiste lors du congrès qui doit se tenir en juin.

Dans un entretien accordé à Sud-Ouest, il assure qu’il n’a « de comptes à régler avec personne » alors qu’Olivier Faure est candidat à sa réélection.

« Je veux tout le monde sur la photo de famille. Je peux être le lien. Nous n’avons pas le luxe de nous manquer, les uns aux autres, dans les combats qui s’annoncent », affirme-t-il.

Selon lui, le candidat de l’union de la gauche peut-être socialiste. « Que l’union des socialistes soit utile à l’union de la gauche, de François Ruffin à Raphaël Glucksmann », lance Boris Vallaud.

Invitée de BFMTV hier soir, Sandrine Rousseau explique qu’elle ne se rendra pas à la manifestation place de la République à Paris, organisée notamment par LFI et les Écologistes.

« Je pense que le RN est dans un esprit séditieux et nous ne devons pas donner la moindre impression que nous instrumentalisons le jugement », explique-t-elle.

« La justice a besoin de sérénité, de calme et de ne pas être instrumentalisée politiquement », ajoute la députée.

Elle assure toutefois « respecter absolument » les personnes qui se rendront à ce rassemblement. « Je dis juste attention parce que nous sommes sans doute dans un moment très important de notre démocratie et dans ces moments-là, il faut prendre de la hauteur », dit Sandrine Rousseau.

Dans une interview à La Tribune, le député de la Somme François Ruffin affirme avoir « la légitimité pour représenter la gauche à l’élection présidentielle » et se dit « déterminé ».

Le député, qui a rompu avec la France insoumise, assure que l’envie d’être candidat est présente chez lui:

« Oui, je suis déterminé. Ça fait vingt-cinq ans que j’écoute la France, que je la parcours en tous sens. Je peux dire au pays: ‘Je vous ai compris!' », justifie-t-il.

Il rappelle avoir « battu trois fois » le Rassemblement national. « Donc, oui, ça me donne une légitimité pour représenter la gauche à l’élection présidentielle », ajoute-t-il.

« Au vu des enjeux, une candidature commune ne relève pas du souhait mais de la nécessité », insiste-t-il néanmoins.

Haute-Garonne, Nord, Gironde, Rhône… Partout en France, ce week-end a des airs de campagne présidentielle.

D’abord, les militants du RN essaient de convaincre les Français de soutenir Marine Le Pen après sa condamnation avec des opérations de tractage recensées un peu partout dans l’Hexagone.

Des militants de gauche se mobilisent également lors d’un rassemblement cet après-midi à Paris. « C’est important de montrer qu’on est là face à l’extrême droite parce qu’eux, ils manifestent, et nous aussi », explique une militante LFI.

En région parisienne, des jeunes militants du parti Renaissance s’affairent à coller des affiches. « On fait ça pour montrer l’hypocrisie de la leader du RN qui aujourd’hui, alors qu’elle a été condamnée pour détournement de fonds, se plaint de son inéligibilité », affirme Ambroise Méjean, président des Jeunes avec Macron.

Sur RMC, Marine Tondelier estime qu' »on a beaucoup parlé de la condamnation de Marine Le Pen en oubliant que le sujet était plutôt l’infraction qu’elle avait commise ».

Pour la cheffe de file des Écologistes, la manifestation du RN n’est pas « juste un rassemblement de soutien à Marine Le Pen mais un rassemblement pour taper sur les juges de manière générale et sur l’État droit ».

Depuis la condamnation de Marine Le Pen, « ce n’est plus le RN dédiabolisé, c’est le RN trumpiste », dénonce-t-elle.

Son parti appelle à une contre-mobilisation dans l’après-midi pour « qu’il y ait d’autres images en face ». « On va riposter partout, tout le temps », assure Marine Tondelier.

Faut-il fusionner Renaissance et le Modem? La ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne s’est prononcée en faveur de ce rapprochement pour une question de « clarification » lors d’une interview au Figaro.

« Il faudra réfléchir à la structuration du bloc central. Soit il y a des désaccords de fond entre Renaissance et le Modem, soit il n’y en a pas et alors il faudra mieux unir nos forces », avait-t-elle déclaré.

Hier, le président du Modem et Premier ministre François Bayrou a saisi la main tendue par l’ancienne première ministre.

Faut-il s’unir? « Bien sûr. Pendant toute ma vie politique, j’ai toujours défendu l’idée de l’unité du centre. La division, c’est la faiblesse. En plus, ces divisions sont de simples divisions d’appareil », a-t-il dit.

Hier, François Bayrou a accordé une interview au Parisien-Aujourd’hui en France.

Pour lui, « ce n’est ni sain ni souhaitable » de manifester contre une décision de justice, rapport au rassemblement du RN organisé ce dimanche.

Voici ce qu’il faut retenir des déclarations de François Bayrou.

Le RN rassemble ses troupes à Paris. Le parti a battu le rappel pour remplir des cars ou des trains pour rejoindre la capitale où est organisée une manifestation dans l’après-midi.

À Chambéry, des militants sont partis à 7 heures en mini-bus et en covoiturage.

« On est une quarantaine à monter, on a reçu l’appel de Marine Le Pen, c’est très important que l’ensemble de la famille patriote converge vers Paris », explique à BFMTV Brice Bernard, conseiller régional RN.

En vue de l’élection présidentielle de 2027, une unique certitude se dégage: le Rassemblement national, peu importe par qui il sera représenté, a des chances considérables d’être propulsé largement en tête du premier tour. C’est l’un des enseignements d’un sondage Elabe pour BFMTV-La Tribune Dimanche publié hier.

Candidats à gauche, au centre, à droite ou à l’extrême droite: qui a le plus de chances à deux ans du coup d’envoi? Retrouvez tous les détails de ce sondage dans notre article.

Environ 8.000 partisans du Rassemblement national sont attendus à ce meeting de « soutien » à Marine Le Pen organisé cet après-midi. L’appel à une « mobilisation populaire et pacifique » impulsé par Jordan Bardella a été initié après la condamnation de la cheffe des députés du RN.

Pour rappel, Marine Le Pen a été condamnée lundi par la justice à quatre ans de prison – dont deux ferme – et cinq ans d’inéligibilité immédiate, après avoir été reconnue coupable de détournements de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires du FN.

Invité sur le plateau de BFMTV ce jeudi 3 avril, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez s’est montré rassurant sur l’aspect sécuritaire de ces manifestations, alors que l’extrême droite et ses opposants manifesteront à différents endroits de la capitale:

« À ce stade, nous n’avons pas de craintes particulières ».

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la journée hautement politique de ce dimanche. Le coup d’envoi de la campagne pour la présidentielle de 2027?

• Le Rassemblement national appelle les soutiens de Marine Le Pen à se mobiliser à 15h place Vauban dans le 7e arrondissement de la capitale.
• Les insoumis et les écologistes organisent à 13 heures leur manifestation « contre l’extrême droite » sur la place de la République.
• Le parti Renaissance de Gabriel Attal tient une réunion publique à Cité du cinéma de Saint-Denis, à partir de 10 heures, sans véritable lien avec le calendrier politique global.