GHANA : 434 communautés désormais mieux desservies en eau potable dans la Volta

Comme la plupart des pays africains, le Ghana aspire à une couverture universelle à l’eau potable à l’horizon 2030. Et selon la ministre ghanéenne de l’Assainissement et des Ressources en eau, Freda Akosua Prempeh, l’installation  d’eau potable mise en service le 2 février 2024 dans la région de la Volta soutient cette politique. Car, elle améliore depuis environ deux semaines déjà l’accès à l’eau potable de 234 411 personnes dans les districts de Central Tongu, North Tongu, Ho West, Adaklu et Agortime Ziope, soit 434 communautés au Ghana.

Pour un coût de 10 517 852 millions de cédis ghanéens (environ 845 000 dollars) financé par le gouvernement du pays d’Afrique de l’Ouest, les travaux ont été réalisés par l’Agence communautaire de l’eau et de l’assainissement (CWSA), qui facilite la fourniture de l’eau potable et l’accès à l’assainissement aux communautés rurales et aux petites villes du Ghana.

Sécuriser l’accès à l’eau potable

« Les travaux réalisés ont porté sur la mécanisation de deux forages avec une ligne de transmission de 550 m, la construction d’une station de pompage et d’une ferme solaire, ainsi que la pose d’un réseau de distribution de 19 300 m et l’installation de raccords de tuyauterie », affirme Freda Akosua Prempeh, la ministre ghanéenne de l’Assainissement et des Ressources en eau. À cela s’ajoutent un bureau de gestion du système d’eau, dix nouvelles bornes-fontaines, ainsi que la réparation de deux réservoirs de haut niveau pour le stockage de la ressource.

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Ces différentes installations devraient contribuer à sécuriser la desserte dans la région de la Volta, touchée par les pénuries d’eau potable depuis de nombreuses années. Des projets similaires sont en cours au Ghana. « L’objectif est de veiller à ce que toutes les régions du pays bénéficient de services d’eau de base adéquats, sûrs, abordables et fiables, y compris la pratique de l’assainissement et de l’hygiène d’ici à 2030, conformément au sixième objectif de développement durable (ODD 6) », indique le ministère ghanéen de l’Assainissement et des Ressources en eau.

Environ 96,4 % de la population urbaine a accès à des services d’approvisionnement en eau de base, contre 74,4 % en zone rurale, selon les chiffres officiels du Ghana.

Inès Magoum