Des agents de police ghanéens (ph illustration)
Une présumée attaque survenue dans la nuit du mardi 05 mars dernier dans trois communautés à Nagudi, une localité de la région des Savanes au Togo et frontalière avec le Ghana, a forcé plus de 200 habitants à se réfugier dans la région du Nord-Est au Ghana.
L’information a été confirmée par le maire du district Bunkpurugu, Joseph Luknan qui a révélé que des individus armés ont pris pour cible quatre jeunes hommes dans un magasin vers 21 heures, faisant deux morts.
Luknan a indiqué que des efforts sont en cours pour identifier les auteurs et que les mesures de sécurité dans la zone ont été renforcées. Selon cet officiel, une pareille mesure de sécurité a été prise du côté du Togo pour surveiller la zone.
D’après nos premières informations relayées par la presse ghanéenne, il s’avère que des habitants d’une communauté au Togo auraient été pris pour cible par une dizaine d’hommes armés non identifiés à moto, ce qui aurait poussé les habitants à fuir.
Selon un chercheur et analyste de sécurité au Ghana « On ignore encore la raison de l’attaque, mais des sources communautaires estiment que l’attaque pourrait être liée à une opération menée la semaine dernière par les forces de sécurité togolaises au cours de laquelle certains terroristes présumés ont été arrêtés ».
Suite à l’attaque, les habitants de Tantra 2, Tambeng et Jangbande ont fui leurs localités vers les villes et villages voisins comme Yunyoo, Bunkpurugu et Wanchiki au Ghana pour plus de sécurité. L’incident survenu à Nagudi et la fuite des villageois ont suscité des inquiétudes quant au souci sécuritaire croissant dans la région.
L’Organisation Nationale de Gestion des catastrophes (NADMO) au Ghana a été chargée de procéder à un recensement pour déterminer le nombre de personnes ayant fui le Togo.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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