Guadeloupe. Une députée européenne condamnée aux Prud’hommes à payer 160 000 € à son assistant

La députée européenne Maxette Pirbakas s’est rendue coupable de travail dissimulé, a estimé mardi 30 avril 2024 le Conseil des Prud’hommes de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), comme le rapporte Guadeloupe La Première. L’élue a été condamnée à dédommager celui qui affirmait être son assistant parlementaire.

Le Conseil des Prud’hommes de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) a estimé mardi 30 avril 2024 que Maxette Pirbakas avait pratiqué le travail dissimulé. Photo d’illustration. | EDDY LEMAISTRE / ARCHIVES OUEST-FRANCE

  • Le Conseil des Prud’hommes de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) a estimé mardi 30 avril 2024 que Maxette Pirbakas avait pratiqué le travail dissimulé. Photo d’illustration.
    Le Conseil des Prud’hommes de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) a estimé mardi 30 avril 2024 que Maxette Pirbakas avait pratiqué le travail dissimulé. Photo d’illustration. | EDDY LEMAISTRE / ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le Conseil des Prud’hommes de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) a rendu mardi 30 avril 2024 sa décision dans l’affaire opposant la députée européenne Maxette Pirbakas à Moïse Kisoka. Ce dernier affirmait être l’assistant parlementaire local de l’élue en Guadeloupe, raconte Guadeloupe La Première . Cette dernière avait nié avoir embauché le plaignant et lui avoir confié toute responsabilité.

Des mois de rémunération et des avantages

Elle avait assuré que Moïse Kisoka avait œuvré auprès d’elle «  en tant que simple militant » avant les élections régionales de 2020. L’intéressé avait de son côté réclamé les mois de rémunération auxquels il estimait avoir droit. Il demandait aussi à percevoir les autres avantages réservés aux assistants parlementaires. La justice lui a donné raison, indique le média local.

Elle a condamné Maxette Pirbakas à lui payer plus de 160 000 € de salaires non versés, congés payés, dommages et intérêts, indemnités de licenciement et préavis. Le Conseil des Prud’hommes a qualifié l’activité du plaignant de travail dissimulé en s’appuyant notamment sur «  les nombreuses correspondances, missions, communiqués de presse, démarches administratives » réalisées par Moïse Kisoka sur demande de l’élue.

Pour en savoir plus : lire l’article de Guadeloupe La Première

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