Guinée: les mouvements de soutien à Mamadi Doumbouya font florès

Depuis quelques semaines, le portrait du président de la transition, le général Mamadi Doumbouya est omniprésent à Conakry. Ces affiches sont le reflet de divers mouvements de soutien qui le considèrent comme l’homme de la situation.

Mohamed Touré, fondateur d’un mouvement de soutien au Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), explique son adhésion au programme du général Doumbouya «je soutiens le mouvement Wônà Màli (aidons-le), créé par les jeunes de Sonfonia. Le président ne peut pas accomplir cela seul. Il a besoin d’être accompagné, d’avoir des partenaires. Et ce sont nous, les Guinéens, qui devons l’accompagner dans la réussite du projet Simandou 2040».

Le Programme Simandou 2040 vise à exploiter les immenses réserves de fer du gisement de Simandou en Guinée. Son objectif principal est de dynamiser l’économie à travers la modernisation des infrastructures, la diversification économique et une meilleure intégration régionale.

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Même au sein de l’université, ces mouvements gagnent en popularité. De nombreux étudiants n’hésitent pas à exprimer leurs attentes et doléances, à l’instar de Marguerite Lélano qui estime que le CNRD «semble être un mouvement capable de faire avancer le pays. Ils font leurs preuves. C’est pourquoi je demande plus d’intérêt pour la formation des jeunes filles, un sujet crucial, car dans certains milieux, la jeune fille est souvent sous-estimée.»

D’autres soulignent également les promesses faites par Doumbouya, notamment celle d’un avenir meilleur, avec en perspective le projet minier Simandou 2040. Pour ces étudiants, l’espoir est grand, d’autant plus qu’ils estiment que certaines des actions menées jusqu’à présent vont dans ce sens.

À ce propos, Mohamed Touré rappelle qu’il fait partie de la commission de recensement de la population «avant, pour obtenir un extrait biométrique, il fallait payer. Aujourd’hui, c’est gratuit. Il suffit de recenser les populations et de fournir un extrait de naissance gratuit, tout comme pour la carte d’identité biométrique.»

Pour l’instant, aucune candidature officielle n’a été annoncée concernant le président de la transition guinéenne, ce qui entretient un suspense total.

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Arrivé au pouvoir en 2021, Mamadi Doumbouya a promis dans ses vœux du Nouvel an que 2025 serait une «année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel». Le 5 mars, le Premier ministre Amadou Oury ah a affirmé qu’un référendum et des élections présidentielle et législatives se tiendront dans l’année pour un «retour effectif» à l’ordre constitutionnel, sans donner de calendrier.