Doumbouya
Alors que la transition en passe d’être prolongée, un collectif rassemblant opposition et société civile appelle à un retour à l’ordre constitutionnel avant la fin d’année.
Les principaux partis d’opposition et associations de la société civile de Guinée réunis au sein des forces vives de Guinée menacent de ne plus reconnaître l’autorité du comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) à la fin d’année 2024.
Dans un communiqué, le collectif exige que les dirigeants militaires du pays rétablissent le calendrier du retour à un régime civil avant le 31 décembre.
Les Forces vives de Guinée « condamnent fermement la décision de la junte guinéenne de ne pas organiser d’élections présidentielles en décembre 2024, conformément à l’accord conclu avec la CEDEAO en octobre 2022 », a déclaré le collectif dans un communiqué.
Pour le collectif, il apparaît clairement que Mamadi Doumbouya n’a pas l’intention de respecter cette échéance au regard de son discours prononcé à l’occasion du Nouvel An. ».
Et « qu’à son tour, le nouveau Premier Ministre, Bah Oury, a, de manière unilatérale, annoncé le report de la fin de la transition en 2024, à l’occasion d’une interview accordée à RFI et a réitéré la même décision lors de la rencontre qu’il a eue le 26 mars dernier »…
Le report de la fin de la transition sans aucune concertation avec les acteurs socio-politiques compromet tout dialogue avec la junte, ajoutent-elles.
Le collectif exige la mise en place d’un Organisme de gestion électorale (OGE) indépendant et consensuel, le toilettage et la soumission à référendum de l’ancienne Constitution de 2010, ainsi que la révision du Code électoral.
Trois mois après l’avoir annoncé dans son discours du Nouvel An, le général Mamadi Doumbouya a dissout les conseils des 342 communes de Guinée, une décision contestée par les FVG.
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