Haïti : Edgard Leblanc Fils devient le président du conseil de transition

En Haïti, le Conseil présidentiel de transition dispose désormais de son président. La décision a été prise mardi 30 avril, par la majorité des membres lors d’une cérémonie, à laquelle notre correspondante a assisté.

Après environ deux heures d’attente, l’annonce est tombée : Edgard Leblanc Fils présidera désormais le Conseil présidentiel de transition. Les membres du Conseil ont également nommé au poste de Premier ministre Fritz Bélizaire, l’ancien ministre haïtien des sports. Le président fraîchement désigné a fait sa première prise de parole sous les applaudissements, promettant d’apporter une solution à la crise sécuritaire. Mais déjà, Edgard Leblanc Fils et son Premier ministre sont contestés. Quelques heures seulement après les annonces, des divisions sont apparues au grand jour entre les blocs politiques représentés dans le Conseil présidentiel de transition. 

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La police intervient sur les campus américains

Les campus des grandes universités américaines sont toujours au cœur de la mobilisation pour la cause palestinienne. Des affrontements ont éclaté entre protestataires et policiers à UCLA, l’université de Los Angeles. Sur le campus de Columbia, à New-York, des heurts ont eu lieu aussi entre manifestants et forces de l’ordre, qui dénoncent la présence d’éléments extérieurs.

Autre mauvais signal pour l’administration Biden, la diplomate Hala Rharrit démissionne. Elle s’en explique dans les colonnes du Washington Post. Elle ne veut plus être « le visage de la diplomatie américaine auprès des médias arabes », et devient « la première diplomate de carrière à démissionner depuis le 7 octobre et le soutien indéfectible des États-Unis à Israël qui a suivi ». « En cause, plaide-t-elle, une politique qui fera reculer les intérêts de Washington dans le monde arabe pendant une génération. » Pour le Washington Post, cette démission illustre la division que cette guerre a provoquée au sein de l’administration Biden. Car si Hala Rharrit n’est pas la seule à désapprouver la politique étrangère des États-Unis au Proche-Orient, « nombre de ses anciens collègues craignent d’être sanctionnés s’ils expriment leurs opinions », assure l’ex-diplomate au journal.

Au Panama, une élection présidentielle très incertaine

Plus que quatre jours avant l’élection présidentielle qui se tiendra dimanche 5 mai au Panama. Mais pour l’instant, aucun candidat ne parvient à se hisser au rang de favori. Le pouvoir a toujours été partagé entre quelques partis de droite. Si beaucoup d’électeurs sont lassés et aimeraient voir de nouvelles figures émerger, les lignes bougent difficilement. La classe dirigeante ne se renouvelle pas dans un pays où l’administration publique est rongée par la corruption. Un dossier signé de notre correspondant au Panama, Grégoire Pourtier.

Dans le Journal de la 1ère

Le maire de la commune des Abymes, en Guadeloupe, demande au gouvernement la levée du couvre-feu pour les mineurs.

Morceau musical : Aquarius, joué par le pianiste Quentin Sirjacq.

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