Handisport : 2000 personnes ont participé à la Journée amiénoise du sport et du handicap

Pour promouvoir la pratique du sport auprès des personnes non valides, les étudiants de l’université d’Amiens ont organisé une journée spéciale handisport ce mardi 18 mars. 2000 personnes, dont 1300 en situation de handicap, y ont participé.

Pour sa neuvième édition, la Journée amiénoise du sport et du handicap a rassemblé 2000 personnes, dont 1300 en situation de handicap, ce mardi 18 mars à Amiens. Organisé par les étudiants de l’UPJV, c’est le plus grand événement de handisport dans la région des Hauts-de-France. Au programme de cette journée, une trentaine d’activités à découvrir pour les personnes non valides, dont l’accès à la pratique du sport est souvent compliquée.

« J’aime le sport, c’est valorisant »

Dans la piscine du Coliseum, Aser, 18 ans, atteint de déficiences physiques et mentales est dans son élément. « Je suis comme un poisson dans l’eau ! », s’exclame-t-il. Pourtant des sports aquatiques, il n’en fait pas souvent. « Ce n’est pas une activité que je pratique régulièrement, mais j’aime le sport, c’est valorisant. » Notamment, parce qu’il dépasse ses limites. « Au début, je me demandais si j’étais capable ou non de faire tel ou tel sport. » Il se rend compte qu’il en est capable, grâce à cette journée.

Faire changer le regard sur le handicap

Natation, tennis adapté, basket en fauteuil… Il compte tout tester comme Tony, 14 ans. L’adolescent, lui aussi atteint de déficiences cognitives, a les deux pieds plantés dans le gazon, un club de golf dans les mains. « Ça me fait apprendre de nouveaux sports comme le golf. J’en ai jamais fait. Puis ça me fais penser à autre chose, je joue. C’est bien. »

Surtout que pour une fois, il est entouré de personnes valides. Une manière de faire changer le regard sur le handicap selon Émilie Douce, co-organisatrice de l’événement et étudiante à l’UPJV en Stapps. « Le but, c’est de mixer valides et non valides, qui ne sont pas ensemble dans la vie quotidienne, pour que cela devienne plus commun et qu’il y ait moins de moqueries et de préjugés. »

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